Dans le rapport 2015 de la direction de la Protection civile, les Ics, la Soboa, le Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio et le Cices ont été cités parmi les zones peu sures. Il faudra ajouter à cette liste noire l’aéroport Léopold Senghor, l’hôpital Abass Ndao et le marché des Hlm.
À l’aéroport Senghor, c’est le trafic aérien qui est exposé à des perturbations. Et pour cause. Une partie de la piste abrite des travaux de construction des entrepôts de camions et de ferrailles. Sur une autre partie du périmètre de l’aéroport, il a été relevé la présence d’un effectif de 361 mécaniciens avec leurs garages. Cette présence de masse métallique crée des dysfonctionnements sur le guidage des aéronefs.
La direction de la Protection civile a aussi relevé l’existence d’un espace d’abattage clandestin, ce qui constitue un risque de développement du virus aviaire.
Dans son rapport 2015, la Protection civile a également pointé la vétusté du bâtiment de l’Hôpital Abass Ndao de Dakar. Elle a relevé une absence d’étanchéité et une vétusté partielle de la dalle par endroits, une défectuosité et une vétusté des installations électriques, etc.
Au marché Hlm aussi, les usagers côtoient le danger au quotidien. La Protection civile a signalé un affaissement partiel de la dalle, une perte de résistance des structures des gros œuvres et des fissures béantes partielles des corps de bâtiment, une absence de moyens de secours, une vétusté des installations électriques, notamment.
L’Observateur