La coalition Macky 2012 a fait face à la presse hier, mardi 29 mars, pour faire un bilan du référendum du 20 mars dernier. A cet effet, Moustapha Fall Ché, coordonnateur de la coalition, et compagnie ont vivement brocardé l’opposition, toutes tendances confondues. Non sans regretter que les leaders du Front du Non aient avancé «la question de la démission du président de la République» lors de la campagne référendaire, et les inviter à «tirer les conséquences de leur démarche hasardeuse et irresponsable».
La campagne menée par le Front du Non, pour pousser les populations à voter contre le projet de révision du chef de l’Etat, n’est toujours pas passée au travers de la gorge du camp présidentiel. En effet, certaines questions évoquées, comme par exemple celle relative à la démission du président de la République au cas où le Non l’emporte, n’est pas du goût de la Coalition Macky 2012.
En conférence de presse hier, mardi 29 mars, Moustapha Fall Ché, coordonnateur de la coalition, et compagnie ont tiré à boulets rouges sur l’opposition. Chargé de lire le texte liminaire, Maodo Malick Mbaye s’est interrogé sur la démarche prise par le camp adverse « pour inviter le Président à démissionner et transformer le référendum en une élection présidentielle avant l’heure». Il a ainsi regretté que leurs adversaires aient eu recours à la démission du président de la République, Macky Sall. Pour lui, il est temps que l’opposition réfléchisse à son avenir politique. Mieux, M. Mbaye est d’avis «qu’il urge de tirer les conséquences de leur démarche hasardeuse et irresponsable».
Les alliés de la première heure du chef de l’Etat s’en sont pris par ailleurs aux leaders de l’opposition et aux mouvements et organisations de la société civile, qui ont perdu dans leurs localités. Pour Malick Maodo Mbaye, «Khalifa Sall laminé et humilié à Dakar, Malick Gakou tailladé dans la banlieue, Baldé coiffé au poteau à Ziguinchor, Y’en a marre (dont les populations ont justement marre), Mamadou Diop Decroix qui considère la presse comme un fief électoral, Idrissa Seck amené au 12ème round à Thiès, les autres n’en parlons pas». Raillant ainsi leurs adversaires au référendum dernier, il a considéré qu’aucun leader de ce «blog en coton» n’a été à mesure de garder son département.
Se prononçant en outre sur le faible taux de participation, que le Front du Non brandit comme une victoire, Macky 2012 trouve que les référendums au Sénégal se sont produits dans différents contextes. Tout compte fait, M. Mbaye a indiqué que «ce taux ne nous gêne en rien du tout». Mieux, a-t-il poursuivi, «nous considérons que cette victoire du Président est un quitus qu’on lui donne pour la prise en charge des besoins, et des signaux ont été lancés pour décoder le message et en faire un bon usage».
Cependant, tout en estimant qu’il y a lieu de savourer la victoire du Oui, Maodo Malick Mbaye s’est tout de même d’avis qu’il faut «consolider notre union sacrée derrière le président Macky Sall pour affronter les défis de développement qui sont consécutifs au chapitre de la modernisation des institutions que nous venons de fermer avec succès». Cela, d’autant plus que la victoire est «collective», même si par ailleurs elle est aussi «une victoire personnelle du président de la République, de Benno Bokk Yaakaar dans toutes ses composantes», a-t-il fini par dire.
Sud Quotidien
Ils ont pu titrer, et la plupart du temps dans le cadre de publireportages payés, des « Mimi Touré a pris sa revanche sur Khalifa Sall », « Idy a perdu le département de Thiès », « Aïda Mbodj a perdu… », Baldé a perdu… » Gakou a perdu… », Omar Sarr a perdu… », « Moussa Sy a perdu… », « Khoureysi Thiam a perdu… », etc.
Des « vengeances » et des « défaites » qui leur étaient restées au travers de la gorge depuis 4 ans. Et pour en arriver à bout, ils se sont partagés 1 213 bureaux de votes fictifs. Quelques bureaux fictifs, suivis d’un gros titre dans la presse et la « vengeance » est dans la poche.
A Mimi 20 bureaux fictifs, par exemple. Et elle doit organiser une conférence de presse pour annoncer qu’elle vient de se venger. Ndeysane ! Donc ça faisait autant mal ? Mais avec des bureaux fictifs, elle ne s’est vengée que dans les titres de presse.
A l’APR Thiès il faut attribuer un quota de 100 bureaux fictifs, parce que l’enjeu est de taille. Il faut pouvoir titrer que Idy a perdu ce qui est présenté comme son fief.
A Guédiawaye le frère du président avait aussi besoin de son quota de bureaux fictifs. Et pour le titre de presse qui devait suivre. Aliou, tu es journaliste, on met quoi ? « Gakou perd chez lui » ou « La déroute de Gakou » ? Mettons « La déroute de Gakou chez lui ».
Sidiki Kaba s’est trop vite affolé pour voter dans la poubelle. Quelques bureaux fictifs pour lui remonter le moral.
Un gros lot de bureaux fictifs à Bambey pour couper à Aida Mbodj ses fanfaronnades. Un autre lot de bureaux fictifs pour effacer dans les titres de presse que la Casamance est le fief de Baldé.
Sada Ndiaye avait fait le sacrilège de battre Macky dans le village de sa mère. Lui, on le supprime simplement de la liste des votants. Ainsi, puisqu’il n’existe plus comme électeur, il ne pourra pas faire le dos rond.
Dans la perspective des prochaines élections, il ne doit plus exister, dans la mentalité des sénégalais, et parce que la presse va le répéter, une zone dite fief d’un opposant. Seuls les gens de Macky, et lui même pour Fatick, doivent avoir des fiefs. Et pour y arriver, une solution simple: un partage de 1 213 bureaux fictifs, et des titres de presse qui vont s’en suivre.
Khalifa Sall laminé et humilié à Dakar, Malick Gakou tailladé dans la banlieue, Baldé coiffé au poteau à Ziguinchor, Y’en a marre (dont les populations ont justement marre), Mamadou Diop Decroix qui considère la presse comme un fief électoral, Idrissa Seck amené au 12ème round à Thiès, les autres n’en parlons pas».
Quelle bande de minables niak fayda MOUSTAPHA FALL CHE qui vit de la politique depuis des decennies ou est sa base politique ? Avec sa grande gueule de parasite il vit aux basques du règime cet alimentaire devrait avoir honte de parler de victoire
38% de votants le OUI passe avec moins de 700 mille voix grace à la fraude honteuse organisèe par le ministre de l’intèreur lui meme et la corruption active du couple prèsidentiel et au finish deception les senegalais n’ont pas rèpondu prèsent ils prèfèrent attendre les èchèances electorales POUR SANCTIONER CE MINABLE INCOMPETENT ET SON REGIME
Rejouissez vous encore qu’il est temps le reveil sera dur pour vous bande de sales alimentaires parasites sans la politique vous serez des miserables car vous n’avez pas de mètiers
Qui a gagné et qui a perdu ?
Quelle était la proposition de l’opposition ? RIEN !!!
En effet l’opposition n’avait proposé aucun texte aux populations et n’a fait que joué aux troubles fêtes. Et s’il faut voir qui a progressé entre le OUI, le NON et le boycott, il faut se référer aux statistiques.
Au Sénégal, jamais le NON n’a obtenu plus de 10 % dans un référendum. Alors il était impossible, improbable que le NON l’emporte sur le OUI. Donc la stratégie de l’opposition a été de se fixer un objectif de 100 pour espérer réaliser au moins plus que d’habitude et ça a été une réussite puisque le NON qui n’avait jamais dépassé les 10 % a talonné, rivalisé le OUI avec 38% à 45% et jusqu’à même gagner certains bureaux de vote.
L’autre gagnant est l’ BOYCOTT qui faisait partie des stratégies de l’opposition qui a voulu rendre ce scrutin impopulaire et l’a réussi.
En somme l’opposition qui n’a rien proposé était au coude à coude avec le président qui a proposé, battu campagne, distribué des millions, confectionné des affiches et commandé des publi-reortages.