Des hommes armés ont tué six personnes, dont un prêtre, alors que la messe était célébrée dans une église à Dablo, dans le nord du Burkina Faso, ont annoncé des responsables.
Les assaillants, qui compteraient entre 20 et 30 personnes, ont ensuite incendié l’église.
Le maire de la ville, Ousmane Zongo, a décrit la panique dans la ville alors que d’autres bâtiments étaient incendiés et un centre de santé pillé.
La violence djihadiste a éclaté au Burkina Faso depuis 2016. Il s’agit de la troisième attaque contre une église en cinq semaines.
Des combattants affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, ainsi que le Ansarul Islam local, ont été actifs dans la région.
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« Des individus armés ont fait irruption dans l’église catholique … Ils ont ouvert le feu alors que la congrégation tentait de fuir », a déclaré le maire de Dablo, M. Zongo, à l’agence de presse AFP.
« Il y a une atmosphère de panique dans la ville. Les gens sont bloqués chez eux, rien ne se passe. Les magasins sont fermés. C’est pratiquement une ville fantôme », a-t-il déclaré.
Des sources de sécurité ont déclaré à l’AFP que des renforts étaient envoyés de Barsalogho, à environ 45 km au sud.
Le mois dernier, des assaillants ont pris pour cible une église protestante de la ville de Silgadji, faisant au moins six morts
Et plus tôt en avril, quatre personnes sont mortes après l’attaque d’une église catholique dans un village voisin, a déclaré l’évêque de Dori au nord du Burkina Faso à l’agence de presse du Vatican, Fides.