Nommé médiateur de la Cedeao sur le dossier Nigérien lors du sommet d’Abuja, Me Wade a proposé jeudi 18 février l’élaboration d’une nouvelle Constitution pour sortir le Niger de l’impasse. Le putsch qui a renversé le président Tandja l’a trouvé à Banjul, où il assistait aux festivités marquant la fête de l’indépendance de la Gambie. Le président annoncé l’envoi à Niamey du ministre sénégalais des Affaires étrangères pour une concertation avec la classe politique locale.
« La Constitution du Niger est dépassée et il n’existe pas de fondement juridique dans ce pays. suivre de prés cette situation », selon le président Wade. Il a proposé l’élaboration d’une nouvelle Constitution comme solution à l’imbroglio politique en cours au Niger.
« Il n’existe pas de Commission électorale indépendante (CENI), encore moins de Conseil Constitutionnel au Niger, où tout est transitoire », a souligné le président sénégalais, faisant remarquer à cet effet que toute négociation ultérieure tendant à faire revenir la paix et la stabilité politique dans ce pays se ferait dans le vide.
Il propose que la nouvelle Constitution du Niger devrait être élaborée avec l’aval de toutes les couches socio-professionnelles du pays, dans le but de susciter un consensus général, avant d’être soumise à l’approbation du peuple de « façon démocratique ».
Cette décision, a-t-il précisé, a été prise en accord avec le président en exercice de la Communauté économique ouest africaine (Cedeao), le président nigérian Jonathan Goodluck.
Mais quel imb.. Es tu mieux lotis mon cher presi? C est une posture de fuite en avant grave. C est ce qu on te reproche ici