La fièvre hémorragique à virus Ebola n’a pas fait qu’apporter peur, stupeur et désolation… depuis l’apparition du seul cas à Dakar.
Ebola a laissé des plaies profondes sur l’économie nationale. En les complexes hôteliers ont payé une perte énorme suite à l’apparition de ladite maladie. De sources reprises par l’As, le King Fadh Palace a perdu 670 millions FCFA tandis que le Terrou-bi, a enregistré une perte de 600 millions FCFA soit un total de 870.000 millions FCFA.
l’As
Sujet : Promotion du tourisme
Quel salon international du tourisme se fier, pour vendre la destination ! Quelle est la meilleur option et la plus efficace des solutions pour promouvoir la destination ? Salons, road show, rencontres thématiques, foires, semaines sénégalaises, campagnes de communications, affichages, publicité etc…
Constat : La presse étrangère ne s’intéresse pas à notre Tourisme et la presse locale n’est pas assez outillée. À qui la faute ?
La presse étrangère ne s’intéresse pas à notre Tourisme parce que nous ne les avons pas courtisé, mieux encore elle ne trouve pas que le Sénégal est une étoile qui brille, qu’il n’est pas une destination quottée pour que la presse étrangère s’intéresse à elle ; d’où une forte mobilisation et une grande offensive des opérateurs du tourisme vers les medias étrangers. Car l’image désastreuse du tourisme sénégalais, crée un désamour grandissant saison après saison. Et nous devons nous-même organiser notre opération de charme et de séduction avec méthode. Pour cela, pas moins d’une vingtaine voyages pour la presse étrangère et locale, et une vingtaine d’éductours destinés aux professionnels du voyage devraient être programmée dans les différentes zones touristiques du Sénégal.
Le manque de moyen ne peut pas être la seule excuse et nous l’avons prouvé par le passé, dans le cadre de la promotion de la destination Sénégal, 2004/2008. Il nous faut organiser des voyages destinés aux journalistes étrangers et nationaux, afin que ces derniers découvrent nos richesses et les faits partager sur les multiples supports existants pour toucher le cœur des voyageurs. Cette initiative est largement moins coûteuse que les insertions publicitaires pris au hasard, mais qui n’en sont pas moins efficaces pour autant. Le ver est dans les pratiques et les modes de gestion de la promotion.
Avec notre niveau de tourisme par le passé et à ce jour, le Sénégal a droit à des dizaines de pages de publicités, de publi-reportages qui peuvent couvrir une bonne majorité des magazines spécialisés modes, cultures, voyages, loisirs et dans le secteur des affaires et de la haute finances. A mon avis, ce fut l’occasion ratée au moment où le salon Top Resa réservé aux professionnels du tourisme s’est tenu à Paris, de mettre à contribution le magazine Tour Hebdo, ou le site Web Tourmag pour consacrer une fenêtre spéciale qui montre les merveilles de notre tourisme.
Des journaux comme le Monde, le New-York times, Alwatane, les chaines France 5, TF1, TV5 monde, Al djazira, la CNN et plusieurs magazines français, anglais, Arabe, auraient pu être approchés à travers cette grande opportunité de rencontres avec les professionnels de la communication et de la promotion qui est Top Résa, pour nouer des contacts de partenariats et consacrer des reportages et des articles sur le Sénégal et principalement le volet tourisme du Plan Sénégal Emergent (PSE), cadre unique de référence de la politique économique, sociale du gouvernement à l’horizon 2035, opérationnalisé dans le Plan stratégique de Développement durable du Tourisme 2014-2018.
Je ne suis pas allé au salon Top Resa pour la promotion de la destination, mais j’ai pu suivre les échos et les grandes innovations des temps forts de ce salon. J’estime que nous aurions pu faire mieux si nous avions puisé dans toutes nos ressources humaines et financières pour recourir à un système de mutualisation des expériences et des carnets d’adresses des uns et des autres, afin d’assurer une meilleure visibilité pour le Sénégal, dans la presse spécialisée et les chaines de télévision.
Mais les médias ne sont pas les seuls à pouvoir bénéficier de ces voyages d’informations. Les professionnels du voyage, au niveau des pays émetteurs de touristes, doivent régulièrement venir au Sénégal, à l’initiative de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique. L’ASPT jusqu’à la fin de cette année 2014, devrait travailler dans ce sens avec des tours opérateurs français, principal pays émetteur vers le Sénégal, mais également au niveau des pays comme la Russie, la chine, ou le Japon, qui sont relativement épargnés par la crise économique, et où les ressortissants continuent à voyager de plus en plus selon les statistiques de l’OMT.
La France reste notre principal marché, mais pour diverses raisons, le nombre de touristes français qui viennent baisse régulièrement Par contre, d’autres pays comme l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne arrivent à compte goute, et leur nombre est largement insuffisant pour compenser la perte sur le marché français. Voilà pourquoi nous avons besoin de renforcer nos actions de promotion au niveau de ces pays et mettre en avant la diversité de notre offre avec un renouveau spectaculaire.
Cependant toutes ces actions ne peuvent se réaliser sans le soutien de partenaires, dont les transports aériens, les aéroports et les grandes chaines de télévisions. Nous devons parapher de nouveaux accords de partenariat qui couvrent l’année 2015 avec des compagnies aériennes pour qu’ensemble nous puissions faire rayonner le Sénégal dans le monde du tourisme. Il nous faut plusieurs programmes, dont un programme d’amélioration de notre performance et des outils de promotion. Le ministère doit organiser les assises, ou les concertations sur la promotion touristique, et la mise en cohérence de tous les programmes de promotion en cours avec le PSE; procéder au lancement d’un appel d’offre national et international pour accompagner le département dans la conception, la réalisation et la mise en œuvre d’un programme global qui viserait à améliorer notre image et à repositionner nos produits phares dans le monde.
Le Sénégal doit se rappeler que le tourisme en France est le premier secteur d’activité économique devant l’automobile. Comme toute autre activité, ce secteur nécessite une attention particulière en matière de veille socio-économique. Cet outil de veille est indispensable à la définition de nos politiques de développement et de promotion du tourisme. Plus que jamais il nous faut investir dans la prospective, la veille et l’intelligence économique touristique si nous voulons résister à la concurrence anticiper les crises, ou contribuer à l’avènement de nouveaux modèles économiques touristiques plus performants, plus innovants, plus solides et surtout plus porteurs de développement et d’emplois.
Mouhamed Faouzou Dème
670 + 600 = 870
je viens souvent au Sénégal
conseils
améliorer la rapidité des contrôles transfrontaliers
faciliter les démarches pour le visa : ce n’est pas le prix qu’il faut remettre en question mais la forme . entre le Maroc qui ne demande pas de visa ou le Sénégal ..on peut comprendre les hésitants ou prendre exemple sur d’autres pays ou le visa se prend en arrivant mais avec 3 minute d’attente
prévoir des charriots bagages en livraison des bagages a Dakar
une chasse aux antiquaires ( prendre exemple sur le Maroc)
dans les restaurants d’hôtels : mieux vaut une carte avec peu de choix qu’une longue liste ou finalement il n’y a jamais
l’état des routes est généralement très bonne mais attention aux conducteurs qui n’ont pas le sens du code de la route
c’est vrai vous avez tout pour un tourisme attirant
vous restez l Afrique qui attire avec une offre occidentale
battez vous et vous pourrez prétendre aux premières places dans le tourisme mondial