XALIMANEWS- Privé de Sadio Mane, l’équipe nationale du Sénégal a été laminée, vendredi dernier, en match amical par le Maroc (1-3). Une lourde défaite qui prouve que sans l’attaquant de Liverpool, la sélection n’est pas la même.
Interrogé par nos confrères du journal l’observateur parcouru par wiwsport. Ferdinand Coly affirme que c’est un « danger » que l’équipe nationale soit pas la même sans le meilleur joueur africain de 2019.
Depuis ses débuts en équipe nationale sous Joseph Koto, en amical face au Maroc, à Marrakech (1-0, 25 mai 2012), le joueur formé à Génération Foot est indispensable aux « Lions » du Sénégal, avec un bilan de 18 buts et 16 passes décisives en 61 sélections. Des statistiques affolantes qui prouvent, si besoin en est, la Sadio Mané dépendance.
Pour Ferdinand Coly, on ne fait guère de doute, « c’est notre meilleur joueur ». « Forcément, il a une influence morale sur nos adversaires dès qu’ils le voient sur le terrain. Ça joue aussi sur le moral des troupes de savoir qu’il y a Sadio dans l’équipe », explique l’ancien défenseur des Lions de la Teranga.
Selon lui, l’équipe du Sénégal doit être capable de proposer un jeu collectif sans son meilleur joueur. « Ce n’est pas possible que l’équipe soit dépendante à ce niveau de Sadio Mané. C’est un danger même », ajoute-t-il.
Certes, vous avez raison sur ce point particulier. Le Portugal gagne sans Ronaldo, la France sans Mbappé. La question de fond est plus large Une équipe digne de ce nom ne saurait dépendre d’un seul joueur-clef. Au-delà des des qualités requises de chaque membre intégré au groupe : physique, technique d’engagement, de ferme volonté, tactiques de jeu, psychologique, il y a aussi les qualités sociales à savoir s’adapter aux conditions changeantes. Les rôles de chacun doivent pouvoir varier et s’inter changer. C’est cela un travail d’équipe qui échoit au manager coach et aussi à chaque membre de l’équipe. Le social inclut le respect entre les membres, celui à l’endroit de l’arbitre ( respect des décisions prises par celui-ci sans protestations aucunes) quelles qu’elles soient) et des adversaires, des règles d’ensemble Bref chacun doit arborer un état global d’esprit d’excellence, s’accorder et rythmer de concert ensemble comme un seul corps meut par l’enthousiasme et la détermination sans faille pour un seul objectif final :Gagner. Est-ce que notre coach qui a fait tout ce qu’il a pu est à même de s’élever à la hauteur de cette métastase et de ces ses exigences impératives pour livrer la marchandise escomptée de longue date vue la gamme d’excellents joueurs disponibles au menu des choix ?