Femme fouettée à Guédé des clarifications apportées (par Cheikh Ahmadou Bamba BOUSSO)

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Tout d’abord, il convient de souligner que Guédé BOUSSO est un village qui se trouve à deux (2) kilomètres au nord de la grande mosquée de Touba. Il est fondé par Serigne Mbacké BOUSSO en 1916 à la demande de Cheikh Ahmadou Bamba. Aujourd’hui Guédé BOUSSO fait partie des plus grands quartiers de la ville sainte de Touba. Le khalif actuel est Serigne Omar Bousso (nous lui souhaitons une longue vie et une santé de fer pour qu’il puisse accomplir l’excellent travail qu’il est en train d’effectuer).

La création de Guédé BOUSSO est intervenue à l’occasion de la politique de décentralisation ou de déconcentration que Serigne Touba menait au début du 20e siècle. À cette occasion, il a donné l’ordre à Mame Thierno de fonder la ville actuelle de Darou Mouhty, Serigne Dame Abdou Rahmane LO à Ndam, Serigne Mbacké BOUSSO à Guédé etc. Cette politique consistait à éviter une concentration des disciples au centre (qui est le Cheikh), et permettait de contenir les populations et les mouvements de foule dans leurs localités d’origine tout en ayant la possibilité d’être des disciples accomplis sans pour autant ressentir le besoin de rejoindre Cheikh Ahmadou Bamba dans son lieu de résidence. Elle a ainsi permis de désengorger les différents lieux de résidence de Serigne Touba et leurs alentours.

C’est dans ce contexte que Guédé BOUSSO a été créé. L’ordre de fondation est intervenu en 1916 et il a fallu à Serigne Mbacké BOUSSO et à ses hommes trois (3) ans de travaux extrêmement laborieux pour rendre habitable cette localité qui était pratiquement une forêt, un massif forestier constitué de plusieurs peuplement d’arbres, ainsi que de plantes indigènes robustes.

Après sa création, Guédé BOUSSO est rapidement devenu un centre de formation, une université très fréquentée grâce au large savoir et à la scientificité de son fondateur Serigne Mbacké BOUSSO.
Serigne Touba lui avait confié tout ce qui est en rapport avec la science, l’enseignement, l’éducation spirituelle ainsi que la charia de manière générale. Par conséquent, c’est la charia qui prescrit l’application de cette pratique sur des hommes ou femmes ayant entretenus des relations sexuelles hors mariage. Ils viennent d’ailleurs à Guédé BOUSSO de leur plein grès sans aucune contrainte que ce soit, demander à ce que cette sentence leur soit appliquée. Commettre l’adultère en islam est un péché très grave qui constitue chez le croyant un fardeau psychologique et moral extrêmement lourd. Le fait de subir cette sentence, qui est tout simplement dissuasif, permet à ses ayants droits, de se soulager et d’être en règle avec le seigneur. Si vous voyez la video vous pouvait constater que les coups ne sont pas infligés pour blesser car ils ont une portée très légère. C’est le symbole qui est plus visé ici par l’islam plutôt que la peine.

Ce qui explique le fait que cette pratique est seulement applicable à Guédé c’est le fait qu’elle fait partie des missions que Serigne Touba a exclusivement confiées à Serigne Mbacké BOUSSO et sa descendance ne fait que se conformer à ses recommandations sacrées et divines. Tout ce qui n’est pas amputation, sentence capitale ou expressément interdit par la loi, est applicable à Guédé BOUSSO de manière quotidienne et scrupuleuse. C’est une pratique séculaire qui date de 1902 et cette vidéo est la première fuite constatée depuis plus d’un siècle de pratique. Ce qui atteste le professionnalisme et le travail très discret de Guédé BOUSSO en la matière. Pour mieux comprendre cette actualité, il convient de connaitre le fondateur de ce village Guédé à savoir Serigne Mbacké BOUSSO.

Il s’appelle Mouhammad fils de Mouhammad plus connu sur ElHadji Serigne Mbacké BOUSSO, naquit en 1864 à Mboussobé, un village qui se situe au Djolof. Son père est Serigne Mouhamad BOUSSO connu sur Serigne Mboussobé, grand frère germain de Sokhna Diarra BOUSSO mère de Cheikh Ahmadou Bamba. Sa mère s’appelle Sokhna Faty Balla MBACKÉ Alkoubrâ fille aînée de Mame Balla et soeur de Mame Mor Anta Saly MBACKÉ, père de Serigne Touba. Ce lien familial que Serigne Mbacke BOUSSO partage avec Cheikh Ahmadou Bamba, fait que ce dernier a fait le choix de l’appeler « mon cousin paternel et maternel » dans de différentes correspondances qu’ils échangeaient.
Serigne Mbacké Bousso est le savant, le grand mufti et l’imam de la confrérie Mouride. C’est un scientifique qui maitrisait 25 domaines scientifiques dans lesquels il a fait des productions écrites, accessibles et consultables. Parmi ses sciences à majorité religieuse, il convient d’en distinguer les mathématiques ou l’astronomique. Cette dernière est un domaine qu’il a même révolutionné en innovant des moyens de contrôler le mouvement du temps grâce aux observations quotidiennes du soleil, de la lune et des étoiles pour une durée de 33 ans révolus.
C’est un temple du savoir et de spiritualité grâce à qui son ami et cousin Elhadji Malick SY a fait l’éloge de l’authenticité et de la perfection de la mouridiya. Un scientifique chez qui le professeur Cheikh Anta Diop a dit dans son livre « Nations nègres et culture » avoir appris les mathématiques, la mécanique appliquée ainsi que son goût de la science et de la recherche. Serigne Mbacké BOUSSO fut le bras droit de Cheikh Ahmadou Bamba avec qui des liens étroits les liaient.

Les relations entre Cheikh Ahmadou Bamba et Serigne Mbacké Bousso sont tout d’abord des relations de sang qui lient les familles MBACKÉ et BOUSSO depuis des siècles avant leur apparition. Ensuite, son père Serigne Mboussobé l’oncle maternel de Cheikh Ahmadou et grand frère de Sokhna Diarra BOUSSO a confié Serigne Mbacké Bousso à Serigne Touba dès son bas âge. Serigne Touba est de 11 ans plus âgé que lui, mais malgré cela il lui a pratiquement tout appris. Il a grandi à ses côtés et c’est Serigne Touba qui a fait de lui tout ce qu’il est devenu après.

Il bénéficiait de la confiance totale de Cheikh Ahmadou Bamba à tel point qu’il lui avait confié toute la gestion de la ville de Touba et des disciples lors de sa décision volontaire de s’exiler de Touba à Mbacké Baary. Serigne Touba lui avait donné l’ordre de gérer les talibés, de les accueillir, d’intégrer les primo-arrivants, de les examiner et d’avoir après l’examen, le libre arbitre de les accepter ou les renvoyer chez eux ainsi que de recevoir les dons pieux de leur part.

Ses relations avec Serigne Touba font que, ce dernier lui a confié la tâche de répondre à toutes les correspondances qui lui parvenaient de partout dans le monde et de répondre également aux fataawas (avis consultatifs). Il lui avait chargé de s’occuper de l’orientation de la direction exacte de prier au niveau de la grande moquée de Touba et d’y diriger les prières après. Ce qui explique le fait que c’est sa descendance qui gère tout ce qui est en lien avec la grande mosquée de Touba ainsi que le mausolée Cheikh Ahmadou Bamba.

C’est enfin celui que Serigne Touba avait fait l’honneur de s’occuper de ses derniers moments sur terre notamment les préparatifs et la prière mortuaire étaient effectués sous sa direction. C’est lui qui s’est également occupé du partage de l’héritage matériel que le Cheikh a laissé derrière lui.

Des réponses apportées aux différentes réactions de Madiambal Diagne, d’Abdoul Mbaye ou des droits de l’hommistes etc.

Je suis très déçu de la sortie de Madiambal Diagne. En lisant son texte, ça saute aux yeux le degré de haine viscérale et d’aversion qu’il a envers l’islam et des religieux de ce pays. Il est certes habitué des faits, mais à son niveau, il se doit de respecter ne ce reste que le métier du journalisme. On ne peut pas faire un tel article à charge sans pour autant prendre la peine d’appeler la partie concernée pour recueillir sa version des faits. Ce qu’il n’a pas fait du tout. Nous l’avons appelé et il nous a assuré qu’il s’était trompé et qu’il se rectifierait lors de sa prochaine sortie. Il ne l’a pas fait non plus.

Donc Madiambal ne dit non seulement pas la vérité, mais il est également un homme qui n’a pas de parole, il est sans vergogne. Il a fait beaucoup d’amalgames et de calomnies dans son article. Il a une pensée unique qu’il veut imposée aux gens. Récemment, il s’est comporté de la même manière avec le style vestimentaire du député Alphonse Mané. Ce qui lui a valu un mea culpa ainsi qu’une plainte. Donc il fait tout sauf du journalisme. On se rappelle sa sortie sur Touba en pleine période du COVID (Touba l’axe du mal). Il réagit comme un enfant dépourvu de toute maturité.

Je vais vous raconter une anecdote le concernant. Ayant fait une partie de mon apprentissage du saint coran à un village proche de Pékesse, son village d’origine, j’avais l’habitude de me rendre à Pékesse pour des raisons diverses et variées. C’était au début des années 2000. À cette époque Madiambal avait des « ennuis avec le régime du président Wade ». Étant jeune talibé autodidacte en apprentissage de la lecture en langue française, la première phrase que j’ai mémorisée est en rapport avec lui. C’était inscrit sur beaucoup de murs et d’enceinte de Pékesse : « Madiambal n’est ni menteur ni voleur ». Cette phrase est toujours restée gravée dans ma mémoire. Il était quelqu’un très respecté et aimé car il faisait du bon boulot dans ce domaine de journalisme. Mais depuis plus d’une décennie, il n’est plus le même, il a énormément régressé et a perdu cet aura qu’il avait aux yeux des sénégalais. Il gagnerait beaucoup à revoir son comportement pour l’image de sa famille et de ses enfants. Pour avoir fréquenté Pékesse pour une durée de 5 ans, je peux témoigner ici qu’ils sont des hommes et des femmes de valeurs, des vrais croyants, des travailleurs qui ne s’enlisent pas dans le mensonge, la calomnie ou la diffamation.

Pour ce qui concerne les sorties des droits de l’hommistes tels que Seydi Gassama ou Alioune Tine, je les comprends très bien car ils ne peuvent pas parler autrement. Ils défendent souvent des causes nobles, mais personne ne peut nier le fait qu’ils sont à la tête des associations et des organismes financés par des pays qui ont toujours eu l’intention de nous imposer leur culture, leur tradition et leur civilisation. Des organismes qui sont là pour nous apprendre, nous les africains, comment se comporter, qu’est-ce qu’il faut croire ou pas, avec qui il faut se marier etc. Ils sont parmi nous, mais étrangers de nos cultures et traditions.

En revanche, ce qui me désole le plus c’est la sortie très maladroite de l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye. Il a non seulement condamné cette pratique, mais il a quand même osé traiter toute la communauté mouride « d’ignorer les prescriptions de la charia ». Particulièrement la famille BOUSSO. Encore pire, il a dit que « la charia n’est pas applicable au Sénégal ». En comprenant son discours, on voit que Abdoul Mbaye assimile et résume la charia aux seules pratiques de lapidation, d’amputation ou de décapitation. La charia n’est pas applicable au Sénégal selon ses dires, voudrait dire, de facto, que nul ne doit plus faire ses ablutions avant d’aller à la mosquée, que la prière n’est plus nécessaire au Sénégal car la charia n’y est pas applicable. On voit chez lui un degré d’ignorance extrêmement profond et critique. Il doit immédiatement être admis aux urgences. Car son cas est non seulement très critique, mais aussi alarmant. À son âge, je suis quand même très surpris (il a 69 ans car né en 1953).

Abdoul Mbaye demande à l’Etat d’intervenir pour mettre un terme à cette pratique. Il a oublié qu’il a lui même incarné l’Etat pour une durée de 1 an et 4 mois et 27 jours. Être à la tête du gouvernement, disposer, de toutes les institutions de la police, la gendarmerie, l’armée, les renseignements généraux, les gouverneurs et préfets, les magistrats debout à savoir les procureurs et leurs substituts, les commissaires de police etc… et ensuite venir nous dire qu’il n’était pas au courant de cette pratique, montre à quel point Abdoul Mbaye fut un ignorant à la tête du gouvernement. Il n’était certainement pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Et nous comprenons maintenant pourquoi le Président Macky Sall l’a viré d’une manière très méritée. C’est malheureusement ce genre de personne qui prétend prendre les reines du pays. Ce qui risque de ne jamais arriver car les populations arrivent maintenant très bien à distinguer ceux qui savent les représenter.

Globalement, je réponds à ces soi-disants intellectuels complètement formatés, ces « peau noir, masques blancs », que nous ne sommes plus complexés des grandes études ou des prestigieuses universités. Nous avons fait les mêmes écoles que vous et croyons en nos cultures et à nos traditions, nous croyons et appliquerons sans gêne, notre religion sans avoir besoin d’une laïcité complètement politisée et falsifiée. Je voudrais leur dire qu’ils ne sont pas plus intellectuels que les présidents SENGHOR, DIOUF, WADE ou même l’actuel Président Macky SALL, ils ne sont pas plus intellectuels que le Professeur Cheikh Anta DIOUP. Pourtant ils sont tous au courant de cette pratique dans ce pays. Ils ne sont pas non plus plus humanistes que ceux qui l’appliquent encore moins que l’islam en personne. Ils sont dans une conjoncture de vouloir plaire à leur « maître » et être plus royaliste que le roi. Ils évoquent la laïcité de la République pour avancer des choses qu’ils ne maîtrisent pas.

La laïcité est tout d’abord, un principe, une loi d’autorisation et non d’interdiction. Comme pratiquement toutes nos lois y compris la loi fondamentale : la Constitution, nous les avons héritées du pays colonisateur. En tant que juriste en Droit public et Politiste pour avoir étudié les Sciences politiques, je sais lire les textes de lois y compris celle de 1905 qui prévoient ce principe fondamental. Je ne saurais être contre la laïcité car, comme je l’ai dit, c’est une loi mise en place pour permettre à chaque croyant peu importe son obédience, de pouvoir pratiquer sa religion de manière libre sans être inquiété. Et bien avant ce principe, c’est la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (sensée avoir une portée universelle) qui dispose dans son article 10 : « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ». À partir du moment où la loi n’interdit expressément une pratique, celle-ci devient, de facto, licite et non opposable aux personnes qui l’exercent. Dans ce cas de figure au Sénégal, aucune loi ou règlement ne condamnent le fait de subir volontairement cette sentence prescrite par la charia et qui ne constitue en aucun cas une atteinte à l’intégrité physique ou morale de la personne sur qui elle est exercée. À plus forte raison dans une ville spéciale comme Touba. Chaque pays a ses exceptions et réalités. Ceux qui connaissent le Sénégal savent très bien que ce qui peut paraître normale dans d’autres localité du pays ne l’est pas forcement à Touba.

Cette laïcité d’autorisation de 1905 est aujourd’hui boiteuse, elle est tellement falsifiée de telle sorte que son caractère d’autorisation s’est transformé en interdiction. Elle est utilisée à des fins politiques et particulièrement contre la religion de l’islam. En matière de droit l’autorisation est la règle, l’interdiction l’exception. Mais avec cette laïcité falsifiée (Je leur conseille de lire Jean BAUBÉROT), c’est tout le contraire qui se passe. C’est l’interdiction de pratiquer sa religion qui est aujourd’hui hérissée en règle générale. Chose que l’on ne saurait accepter dans un pays comme le Sénégal avec pratiquement 100% de croyants. Cette laïcité prévue par la Constitution sénégalaise ne connait même pas de loi organique précisant clairement ses termes. Donc elle ne doit pas avoir de ressemblance avec celle que l’on connait en France par exemple car les réalités ne sont pas les mêmes. Au Sénégal, personne n’ignore ce que les Présidents font dans les cités religieuses. Notamment avec le programme de la modernisation des cités religieuses engagé par l’actuel président. Même en France, il convient de constater d’autres formes de laïcité ou une laïcité moue que l’on trouve dans des régions telles que Alsace-Moselle voire même le financement de l’État des écoles ou université catholiques. Les mêmes exceptions se trouvent par exemple au vatican.

Ceux qui se hérissent aujourd’hui en défenseur de la République, ils étaient où quand Serigne Mbacké BOUSSO se battait aux côtés de Serigne Touba pour la liberté des peuples colonisés ? Pourtant ils y avaient leurs chers ascendants, mais on n’a jamais entendu parler d’eux. Ces chefs religieux qu’ils dénigrent constituaient pourtant les seuls remparts contre la colonisation, les seuls refuges pour les populations opprimées, exterminées et persécutées par les occupants. Ils se sont battus corps et âmes, pour la construction d’un État autonome et libre du Sénégal. Ces « intellectuels » ont-ils déjà entendu parler du fameux contrat social sénégalais ? Ils étaient où quand les politiciens se battent entre-eux jusqu’à mettre le pays en flamme pour ensuite aller pleurnicher auprès des chefs religieux et demander des interventions en leur faveur ?

                                            Cheikh Ahmadou Bamba BOUSSO                                                             (Cheikhouna Mboussobé) Bordeaux, France 

5 Commentaires

  1. Merci pour ce texte qui nous donne des éléments clairs et argumentés dans un style très pédagogique. Cela montre qui vous avez quelque chose dans la tête contrairement aux ennemis de l’islam qui parlent à la première seconde dès que l’occasion se présente.

  2. texte pédagogique dans un style clair preuve à l’appui. les Bousso là sont la vraie élite intellectuelle du mouridisme. que le seigneur vous garde.

  3. M. Bousso tout ce que vous dites là c’est du nafékhisme pur et dur !! Respectez un peu les sénégalais qui vous disent que vous avez humilié publiquement une pauvre jeune femme peu importe ce que vous lui reprochez ! Vous deviez faire la même chose avec l’homme avec qui elle a prétendument couché ! C’est ça l’honnêteté et l’équilibre, et les blancs n’ont rien à voir ça ! Vous reprochez à Madiambal Diagne, Abdoul Mbaye et consorts d’importer chez nous les droits des blancs, mais nos ancêtres négro-africains ne lapidaient JAMAIS des femmes en public. Jamais ! Cette pratique c’est vous qui l’importez des arabes sans vergogne et avec une grande bêtise. C’est à cause de gens comme vous que les femmes ne seront jamais respectées dans notre pays ! Combien de femmes et même de toutes jeunes filles ont été violées par des membres directs de leur famille ou parenté ? Par leurs oncles, par leurs cousins, par leurs neveux et même par leurs propres parents ou pères adoptifs ? Combien ? Et c’est des gens comme vous qui ont toujours malhonnêtement étouffé ces affaires ! Combien de milliers de femmes sénégalaises essayent de vivre aujourd’hui dignement avec un lourd secret, avec un coeur meurtri, avec un terrible passé ? Ce que les gens de Guédé ont fait à cette femme est indigne, dégradant, insultant et criminel. C’est la seule vérité…

    • Lemzo, t’as pas lu le texte on dirait. iI t’explique clairement que c’est la personne, femme ou homme qui vient volontairement demander à ce que l’on applique cela sur elle. Donc si la femme vient et que son partenaire refuse de venir tu veux qu’ils aient le chercher ? et vice versa.
      faut lire clairement les texte avant d’ouvrir ta bouche pour rien dire. Ça n’a rien a voir avec blanc ou arabe c’est une question de croyance et les gens sont libres de pratiquer leur religion dans la limite de la loi. Et apparemment la loi n’intervient pas sur ce genre de pratique. Même si t’es pas musulman faut respecter ceux qui y conforment. sans enfreindre la loi.

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