Fragilisé par une affaire de drogue, le Général Pathé Seck tente t-il de protéger Abdoulaye Niang?

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Xalima-news-L’affaire est très grave pour être traitée comme un simple « duel fratricide entre responsables de la police », comme l’a laissé entendre le ministre de l’intérieur, le Général Pathé Seck. Elle est d’autant plus grave, qu’elle implique les gros bonnets de la police nationale, les gens censés d’assurer  la sécurité des sénégalais et leurs biens. Il parait que même le président y a mis son grain de sel

Quand le Directeur Général de la police nationale (DGPN), qui fut le directeur de l’office centrale de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) est traité, comme un « vulgaire trafiquant de drogue », par un commissaire de police, c’est un tout un système qui s’écroule. Bref une institution policière en faillite morale. Les dignitaires de la police ne peuvent se permettre de telles dérives folles. La drogue est nocive. Elle est en train de détruire la jeunesse et tuer la société : des personnes sont malades, des familles sont décimées des vies ont péri… Bref l’alcool fait des ravages au Sénégal. Et si c’est avéré que des chefs de la  police sont impliqués dans sa circulation et consommation, qu’ils soient sanctionnés et qu’ils ne bénéficient aucune protection de la part de l’Etat. Le président Macky Sall avait dit, lors de sa première adresse au peuple sénégalais, veille de la fête natioale, qu’il ne « prtotégerait personne ».

Le Général Seck est dans la tourmente et ne peut rester neutre dans cette affaire comme il l’a affirmé aussi. Il est le chef de tous les policiers. Il ne peut rester bars croisé quand la drogue est sous les bonnets des chefs de la police. Il a tenté de minimiser, essayer de botter en touche. Mais il n’en sortira indemne. Parce que cette affaire révèle le profond malaise qui existe à l’intérieur de la police où les nominations et affectations sont souvent décriées avec une grande virulence par des mécontents.

Qu’elle soit vraie ou fausse, cette affaire doit être tirée au clair. Et le premier interpellé c’est le ministre de l’intérieur, lui accusé d’être au courant des pratiques malsaines de  l’incriminé, Abdoulaye Niang, patron de la DGPN.

Quoiqu’il en soit des têtes doivent tomber

xalima-news

2 Commentaires

  1. VOTRE ARTICLE EST NUL!!!!!!!!!!!!
    L’ANALYSE EST TROP LÉGÈRE.
    CET ARTICLE NE MÉRITE MÊME PAS DE FIGURER DANS UN JOURNAL A PLUS FORTE RAISON A LA UNE D’UN JOURNAL.
    CETTE CABALE CONTRE L’ACTUEL DGPN NE MÈNERA NULLE PART.
    DIEU EST TRÈS JUSTE.
    ARRÊTEZ DE JETER LE DISCRÉDIT SUR GENS SURTOUT NAK EN CE MOIS BÉNI DE RAMADAN.
    JE VOUS RAPPELLE QU’UNE BOUCHE ENSANGLANTÉE DIT TOUJOURS DES INSATANITES,DISENT LES WOLOFS.

  2. De kathior ka
    État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
    « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

    Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.
    (leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
    Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

    ———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
    DÉCLARATION SAES

    La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
    Devant le constat :
    d’une situation générale de mal gouvernance,
    de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
    de non respect des textes universitaires,
    de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
    de la dégradation des conditions de travail,
    de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
    de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
    L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….

    L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
    Ainsi, l’AG exige :
    le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
    le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
    Heures Complémentaires du second semestre,
    perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
    le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
    le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
    L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
    Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
    Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

    Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
    L’Assemblée Générale
    ————-
    SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
    Saint Louis, 22/06/2012.

    APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

    Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

    LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

    Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
    Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
    C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

    VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
    L’Assemblée générale
    _

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