Francophonie, le clap de fin

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Xalima News: Le quinzième sommet de la francophonie s’est achevé aujourd’hui à Dakar avec la conférence de presse de clôture. Cette conférence a été tenue par les présidents Macky Sall du Sénégal, François Hollande de la France, Hery Rajaonarimampianina de Madagascar, Abdou Diouf dont le mandat de secrétaire général expirera en janvier sortant et Michaëlle Jean secrétaire générale élue qui a tardivement rejoint les autres au présidium.
Déjà avant le début de la conférence de presse, les rumeurs allaient bon train sur l’identité de la personne qui incarnera la Francophonie pendant les quatre prochaines années. Il se susurrait ainsi que la bataille se passait entre Pierre Buyoya qui emportai la faveur des africains et Michaëlle Jean, soutenue principalement par son pays le Canada et la France. Mais le protocole est venu mettre tout le monde d’accord en remplaçant sur le présidium un chevalet qui portait l’inscription « SECRETAIRE GENERAL ELU » par un autre indiquant « SECRETAIRE GENERALE ELUE ». La conclusion est vite tirée sachant que Madame Jean était la seule femme parmi les cinq candidats (oute les deux cités plus haut, il y avait Henri Lopes du Congo, Jean-Claude de l’Estrac de l’Ile Maurice et Augustin Nze Nfumu de la Guinée Equatoriale). Selons certaines sources les africains ne voulaient pas perdre ce sceptre et surtout pas au profit du Canada qui détenait déjà le poste d’ administrateur de l’Organisateur Internationale de la Francophonie (OIF) en la personne de Clément Duhaime. Les africains auraient finalement cédé en obtenant la garantie et l’engagement de du président Hollande que ce poste reviendrait à un enfant du continent noir.
Ainsi donc pouvait commencer la conférence de presse. D-s l’entame, le président Macky Sall a lu les grandes résolutions de ce sommet. Les grandes lignes de cette déclaration ont été l’admission du Mexique, du Costa Rica et du Kosovo comme pays observateurs, le renforcement de la dimension économique de la francophonie, la désignation de Madagascar comme pays hôte du prochain sommet en 2016, l’élection de Michaëlle Jean au poste de secrétaire générale et également de chaleureuses félicitations à l’endroit d’Abdou Diouf… Après cette lecture, vint le tour des questions de la presse? Cette partie sera dirigée par un maître de cérémonie, Racine Talla, directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise et président de la commission Médias au niveau de la Délégation Générale de la Francophonie (DGF). M. Talla avait visiblement de la peine pour tenir les débats. A tel point que le président Macky Sall a dû reprendre ‘le commandement, parce que c’est en train de déraper » pour le citer.
Les questions ont  porté sur le processus de désignation du secrétaire général, les principes démocratiques énoncés par François Hollande… Mais la question de la journaliste sénégalaise Ndeye Fatou Niang du Groupe Futurs Médias (GFM) a jeté l’effroi dans la salle. Ayant eu le privilège d’être désigne pou poser une question, Madame est passé complètement à côté de la plaque. Sa question de savoir si François Hollande faisait allusion à l’ancien président Abdoulaye Wade en disant « à Macky Sall » la sagesse n’était pas forcément liée à l’âge était vide de sens et sans fondement. ; vide de sens tout simplement parce que François Hollande n’aurait jamais répondu par l’affirmative et sans fondement parce que le président français ne s’adressait pas à Macky Sall mais à Abdou Diouf. Sa question a offusqué toute la presse sénégalaise présent à Diamniadio. Tous espéraient que le premier journaliste sénégalais qui prendrait la parole demanderait à François Hollande de s’expliquer sur son assertion que dit que la France a payé sa dette aux tirailleurs africains en intervenant au Mali. Les confrères, présents ou non au Centre Interntional de Conférences Abdou Diouf, interrogés sont partagés entre colère, honte et dégoût.
 
L’autre question qui a suscité la surprise est celle d’un journaliste canadien qui a interrogé Michaëlle Jean sur sa campagne et sa diplomatie ménées sans tambour ni trompette. Le journaliste a posé la question en… anglais et a exigé que madame Jean réponde dans la même langue en précisant que c’est la deuxième langue officielle du Canada. Cette question avait des allures de provocation d’abord parce qu’elle a été posée dans un sommet de la Francophonie et ensuite parce qu’elle pouvait pièger Mme Jean qui ferait face à un tir groupé des anglophones du Canada si jamais elle ne répondait pas en anglais. Un piège qu’elle a su éviter en répondant en anglais à cette question entre deux développement en français.
 
La conférence de presse s’est terminé avec de belles photos de famille dont certaines ont été même inattendues comme Abdou Diouf levant la main de Michaëlle Jean comme pour l’introniser.

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