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INONDATIONS, DELESTAGES, CHERETE DE LA VIE…. Les populations aux abois, la classe politique trinque

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La situation socio-économique du pays de ces derniers jours avec marquée par une série de contestations et de menaces de paralysie en dit long sur le malaise qui s’est installé dans plusieurs foyers politique ou sociaux. Cette situation a comme corollaire les inondations qui ont déjà pris le dessus sur les mesures préventives entreprises par le gouvernement, après seulement les premières gouttes de pluies, les coupures intempestives d’électricité malgré les assurances et l’investissement de 21 milliards, ainsi que le coût très chère de la vie notamment au niveau des denrées de premières nécessités (lait, l’oignon, et bien le téléphone) et le transport. Face à toutes ces complaintes des populations, la classe politique sénégalaise ne semble se préoccuper qu’aux prochaines échéances électorales, avec en ligne de mire, pour certains, de trouver les voies et moyens de relire Me Wade, et sa dernière trouvaille de créer un poste de vice-Premier ministre avec la modification de l’aliéna 2 de l’article 53 de la Constitution. Alors qu’en face, la question de la candidature unique constitue un goulot d’étranglement avec toutes les voies discordantes que cela a suscité dans les rangs.

Ils sont nombreux ces sénégalais qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts du fait d’une situation socio-économique désastreuse marquée par une série d’augmentation du pouvoir d’achat des sénégalais. D’autres vous diront même qu’ils n’arrivent plus à voir le diable pour lui tirer la queue tellement la situation est difficile. En effet, depuis certain les sénégalais, notamment ceux de la banlieue et même des régions, sont en train de revivre le clavaire des inondations. Ceci malgré les garanties et les énormes efforts que le gouvernement a promis de déployer pour y faire. Ensuite, il y a les délestages qui ont refait surface depuis quelques temps dans plusieurs localités du pays. Là aussi malgré les garanties et la bagatelle de 21 milliards investie à la veille du mondial de football pour ne pas priver les spectateurs et autres férus du ballon rond de cette fête mondiale du football en terre africaine.

A cela, il faut ajouter l’augmentation de certaines denrées de premières nécessités comme le lait et l’oignon en plus d’autres qui ont déjà subi une hausse (le transport, l’huile…). Une situation qui a fini d’installer la psychose chez bon nombre de sénégalais confrontés à plusieurs équations.

Pendant ce temps, les hommes politiques sont aux abonnés absents ou plutôt ne semblent pas se préoccuper du clavaire de leurs compatriotes. Si non comment comprendre qu’au moment ou les inondations et les délestages refont surface et que le coût de la vie grimpe que la classe politique ne réagit pas et se focalise uniquement sur les prochaines échéances électorales de 2012 avec notamment la fiabilité du fichier électoral ou tout simplement sur la dernière trouvaille de Me Wade destinée encore à détourner l’attention des sénégalais, à savoir le poste de vice-Premier ministre avec la modification de l’aliéna 2 de l’article 53 de la Constitution.

Une équipe incompétente qu’il faut dégager le moment venu, selon Jean Paul Diaz

Interpellé sur ces nombreuses questions, le leader du Bloc des centristes gaindé (BCG), Jean Paul Diaz estime que c’est le pouvoir qui a failli à sa mission de servir les populations et d’abréger leurs souffrances. Pour M. Diaz, impute aussi la responsabilité au peuple sénégalais qui a failli dans son choix quand il s’est agi de choisir ses dirigeants. « Je suis fatigué de parler, j’attends les prochaines élections pour que les sénégalais choissent à nouveau. J’ai passé tout mon temps à parler aux sénégalais, depuis plus de 25 ans maintenant » a-t-il laissé entendre pour dire que la responsabilité de cette situation incombe surtout aux sénégalais appelés à choisir. Selon le leader du BCG, connu pour son franc-parler, « nous avons une équipe incompétente et il faudra les dégager le moment venu. » Il estime que c’est seulement le pouvoir qui a failli et non toute la classe politique, parque souligne t-il avec force, il faut être aux affaires pour pouvoir faillir.

De son côté, le Pr Iba Der Thiam, seul membre du camp présidentiel à avoir accepté de se prononcer sur ce sujet, cette situation n’a rien à voir que la volonté du chef de l’Etat de mettre en place de nouvelles institutions de la République.

Les gens jugent mal et pensent que les choses sont aussi simples que ça, selon le Pr Iba Der Thiam

Pour le Pr Thiam, la nomination d’un poste de vice-Premier ministre ne coûte rien à l’Etat du point de vue dépenses. Il soutient d’ailleurs que ce n’est pas comme ça qu’on gère pays. Ce n’est pas parce que des problèmes existent qu’il faut arrêter le processus de mise en place des institutions. Pour le leader de la Cap 21, la création d’un poste de vice-Premier participe à une volonté du chef de l’Etat de responsabiliser davantage les femmes et de les accorder une plus grande place dans la gestion du pays. Parlant de la situation des inondations, le Pr Iba Der Thiam fait savoir que tout ce qui a été investi dans la banlieue, surtout en matière d’infrastructures participe à une politique avant-gardiste de l’Etat pour faire face à d’éventuelles situations. A ce sujet, il souligne que le régime qui était là depuis 1951 n’a pas su régler ces problèmes. Il confie qu’il s’agit pour l’actuel régime dans le cadre d’un processus de mis en œuvre des infrastructures comme l’autoroute à péage qui une fois terminée, permettra de rallier Dakar à Diamniadio en un quart d’heure. S’agissant du lien fait entre la situation politique et les problèmes sociaux que connaît le pays, le vice président de l’Assemblée Nationale pense qu’on ne juge pas comme ça un pays. Pour lui, l’opposition tout comme une partie de l’opinion, notamment la presse, se trompe la plupart du temps de jugement. « Ils pensent que les choses sont simples alors que ce n’est pas le cas et la même chose » a-t-il laissé entendre, souligner que le gouvernement a d’autres priorités liées à l’agriculture, à la santé, à l’emploi, aux problèmes universitaires…..

Iba Der Thiam dit à qui veut l’entendre que jusqu’ici, malgré tout ce qui se dit, les salaires sont payés tous les mois et sont augmentés et que les gens ne sont pas malheureux. Il reconnaît tout de même l’existence de quelques problèmes inhérents à la vie d’un Nation comme la nôtre et que malgré tout des efforts sont déployés pour satisfaire les besoins des sénégalais. En attestent dit-il les 21 milliards consentis par l’Etat pour permettre aux sénégalais de vivre tous les instants du mondial hors des délestages.

http://www.africanglobalnews.info/

1 COMMENTAIRE

  1. il faut que le pays se sacrifie…………pour se debarasse de ce chien………quand Mr ruffin parle de wade les gens ne le croit pas………..et pourtant il ne cherche que le bonnheur des senegalais………..

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