Le fleuve Casamance, contrairement aux fleuves Gambie et celui du Sénégal, coule entièrement dans le territoire sénégalais. Il prend sa source à l’intérieur du territoire national et la dynamique de son écoulement est régie par le mouvement des mare?es et la pluviome?trie re?gionale.
Ainsi, les variations inter-annuelles du niveau du fleuve Casamance sont intimement lie?es aux aléas des pre?cipitations a? l’e?chelle re?gionale. Cette variation du débit entraîne une fluctuation annuelle de la salinité du fleuve. Ainsi, la pluviométrie joue un rôle important sur le taux de sel dans l’eau du fleuve.
C’est pourquoi, la sécheresse que la zone sahélienne a connue de 1969 à 1985 a causé une baisse de l’écoulement fluvial, avec comme conséquences directes une arrivée soudaine et massive des eaux marines dans le réseau hydrographique du fleuve Casamance, une dépréciation du niveau des nappes et l’acidification des vasières occupées par la mangrove.
Cette invasion marine du fleuve Casamance a marqué un tournant dans la disparition progressive de la mangrove et l’abandon de la riziculture. Cette époque marquait aussi l’abandon progressif des activités liées à l’exploitation de la mangrove (pêche, chasse, ostreiculture etcollecte de bois) et surtout la baisse de la production halieutique.
Cette avancée de la langue salée et de l’acidification des terres impliquaient des conséquences économiques défavorables à la population Casamançaise avec à la clé l’exode rurale et l’importation du riz dont le coût ne cesse de monter.
C’est pourquoi, le Président Ousmane SONKO, conscient des enjeux économiques et soucieux du développement de la verte Casamance a décidé de faire de ce projet de construction des barrages anti-sel un projet phare de son programme pour les années à venir.
Dès son accession au pouvoir, le patron de Pastef compte ainsi lancer la mise en place d’un grand projet de construction de barrages anti-sel et de petites infrastructures anti-sel.
Ce projet phare sera accompagné d’une politique de réorientation des subventions agricoles et la mise en place de coopératives agricoles sans oublier le renforcement de la recherche appliquée à l’agriculture.
Ces programmes à fort impact social permettront aux populations locales qui sont de grands agriculteurs et pêcheurs de récupérer leurs terres cultivables. Ainsi à, l’instar du reste du pays, le développement de l’agriculture, la pêche et l’élevage en Casamance seront les moteurs de l’auto-suffisance alimentaire une des priorités du Président Ousmane SONKO.
Dr. Mamadou CISSE
Physicien chercheur
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CE N EST PLUS UN FLEUVE ! le régime s’est inversé, etil est devenu un bras de meravec une eau plus salée que l’eau de mer en plein océan ! mettre en place de petites digues dans les petits bassins de bas versant pourrait être une solution, qui d’ailleurs est assez courante ! construire un barrage anti sel ne serait d’aucune utilité ni de rentabilité financiere ! de toute façon wakhou len fi lou bess lou abdou diouf et abaye wade defool wonne !