Le verdict donné par le juge de la chambre criminelle ne rassure pas la famille de feu Fatoumata Makhtar Ndiaye. Pour la fille de l’ancienne 5e vice-président du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), « il y’a beaucoup de non-dits dans le dossier ». Binta Ndiaye dit Mbollo sollicite la réouverture du dossier et le comparution de la députée Awa Niang.
La sentence est tombée pour l’affaire du meurtre de Fatoumata Makhtar Ndiaye. Le juge de la chambre criminelle n’a donné aucune chance à Samba Sow. Il a été reconnu coupable du meurtre du 5e vice-président du CESE, tentative de vol avec violence, usage d’arme sans autorisation. Il a été condamné à la peine de travaux forcés à perpétuité à payer 200 millions FCFA à la famille de Fatoumata Makhtar Ndiaye et 150 millions FCFA à son fils.
Seulement, au sortie de l’audience, la famille a vigoureusement contesté le verdict. Pour Binta Ndiaye alias Mbollo, « nous ne sommes pas rassuré de ce jugement encore moins du verdict. Le juge de la chambre criminelle n’a pas tout dit« .
En effet, révèle la fille de Fatoumata Makhtar Ndiaye, « Lorsque Samba Sow a été condamné, il m’a appelé au téléphone le premier jour. Il m’a révélé des noms tels que Fatou Sow, Awa Niang et le marabout qui l’a donné une tasse de lait ». Donc, se questionne t-elle, « pourquoi avoir fait comparaître Fatou Sow et non la député Awa Niang. Non je ne suis pas dut tout d’accord avec ce processus. Même si Awa Niang est député et est de la mouvance présidentielle, elle devait faire partie des personnes qui ont comparu ».
Par conséquent, la fille de Fatoumata Makhtar Ndiaye demande la réouverture du dossier et la comparution de la députée Awa Niang selon Sans Limite.
C’est un procès biaisé ou les commendataires sont protégés.
Personne n’a cherché à éclaircir ceux qui avaient intérêt à tuer mme ndiaye, ceux qui ont marabouté mr sow, ceux qui voulaient sa mort en prison, celui qui sortait de la maison en blanc, ceux qui lui faisaient des chantages,….
La famille doit exiger un appel pour aller au fond des choses, pour punir les vrais coupables.
C’est le minimum que peut faire la famille.