En Côte d’Ivoire, le PDCI critique l’organisation des élections locales du 13 octobre dernier et demande une réforme de la Commission électorale.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), parti de l’ancien président Henri Konan Bédié s’est prononcé sur les dernières élections locales.
Il ressort de l’analyse de son secrétaire exécutif chargée de la communication, que ces élections interpellent définitivement sur la nécessité de reformer en profondeur la Commission Electorale Indépendante jugée trop proche du pouvoir.
Jean-Louis Billon indique que la CEI « n’est plus indépendante, elle est inféodée au régime. Aujourd’hui, la CEI n’est pas crédible, elle doit être réformée ».
« Le président de la CEI ne doit pas faire de politique, personne ne doit avoir d’autorité sur lui », a souligné M. Billon qui estime que l’organe en charge de l’organisation des élections doit totalement être dissocié « de l’emprise des partis politiques, avec une forte représentation de la société civile ».
Lors de la conférence de presse qu’il a animée mardi dans la capitale économique ivoirienne, il a aussi dénoncé ce qu’il appelle des intimidations du pouvoir en place.
En effet depuis le divorce entre le PDCI d’Henri Konan Bédié et le RDR d’Alassane Ouattara autour du projet du parti unifié (RHDP), le PDCI dénonce des intimidations envers ses cadres.
Au-delà de la réforme de la CEI, le PDCI veut un nouveau découpage des circonscriptions électorales avant la présidentielle de 2020.
Par ailleurs Jean-Louis Billon est aussi revenu sur le projet de plateforme avec d’autres formations politiques.
Il indique que tous les partis ont été contactés ou ont pris contact avec le PDCI, y compris les proches du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.
Rfi