L’information selon laquelle le groupe aéronautique allemand Lufthansa pourrait laisser sa filiale Brussels Airlines tomber en faillite ou s’en débarrasser « met une pression supplémentaire sur des négociations qui, malgré le contexte difficile, se déroulent constructivement pour tout le personnel », réagit vendredi le Setca/BBTK.
Le syndicat socialiste attend même « rapidement » un accord-cadre pour ce plan social. En pleine crise du coronavirus, Brussels Airlines a annoncé au mois de mai une restructuration qui menace jusqu’à un quart des 4.000 emplois. Un accord social n’a pas encore pu être conclu alors que les pilotes trouveraient certaines des propositions de la direction « imbuvables », rapportait vendredi La Libre Belgique.
Le quotidien, citant une source interne, avançait également que Lufthansa pourrait décider de laisser tomber Brussels Airlines en faillite s’il n’y a pas d’accord social entre la direction de l’entreprise belge et les syndicats.
Cette nouvelle est « difficile à digérer » pour le Setca, car les négociations se déroulent de façon très constructive et qu’un accord est attendu prochainement.
Le syndicat socialiste déplore particulièrement qu’une pression soit exercée de la sorte et exige une concertation sereine. « Les travailleurs de Brussels Airlines méritent des perspectives concrètes pour eux-mêmes et leur employeur. La crise du coronavirus a encore compliqué davantage une situation difficile pour eux. Néanmoins, des négociations ont eu lieu chaque jour et des progrès ont été enregistrés », conclut le Setca.
« Ce sont de pures spéculations et Lufthansa ne cesse de répéter et de confirmer qu’elle ne laisserait pas tomber Brussels Airlines », a, pour sa part, déjà réagi vendredi le transporteur.