Invité de l’émission Grand-jury de la radio Rfm de ce dimanche, Mansour Kama président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) a fustigé la manière dont le gouvernement a pris la décision de faire une surtaxe sur les appels.
Mansour Kama s’est d’abord insurgé contre le conseil présidentiel qui a pris la décision. « Je me demande quelle a été l’opportunité de faire un conseil présidentiel de l’investissement sur une surtaxe », se demande le président de la Cnes.
A son avis, l’Etat devrait plutôt protéger la Sonatel. « Quand vous avez un champion, parce que la Sonatel est un champion dans la sous-région, vous ne l’affaiblissez pas. Vous devez le soutenir parce que le champion c’est une locomotive qui entraine beaucoup d’activités », soutient-il.
Et celui-ci d’ajouter : « Cette situation est comparable à celle des Industries Chimiques du Sénégal (Ics) à l’époque. Les Ics avaient un bassin de sous-traitant au plan des petites et moyennes entreprises. Et c’est cela qu’on attend des grandes entreprises ».
Poursuivant M. Kama ajoute : « La Sonatel ne doit pas être l’objet d’une tracasserie comme celle que j’ai vue, et ce décret est un harcèlement inutile ». En effet, fait remarquer le président de la Cnes : si l’Etat n’est pas satisfait des dividendes qu’il reçoit de Sonatel, il peut en réclamer davantage.
Toutefois, rappelle-t-il : « Le premier décret avait été rejeté par l’Armp et je ne pensais pas qu’on reviendrait par ce nouveau décret. Attention aux signaux négatifs qu’on envoie »
