MBOUR : Carrefour ou plaque tournante de la drogue et de la contrebande.

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L’arrestation d’un convoyeur d’une quinzaine de kilos de yamba à Thiadiaye la semaine dernière par la gendarmerie, et l’interpellation il y a une dizaine de jours à Saly-Portudal d’un dealer pris avec vingt cailloux de cocaïne et plusieurs quépas d’héroïne par la police, constituent des faits illustrant la traque des trafiquants de drogue. La capitale de la petite côte semble être une plate-forme de la drogue. La lutte contre la drogue est révélatrice de succès et de pertes en vies humaines.

Des spécialistes de la lutte contre les stupéfiants sont formels sur des éléments ou facteurs facilitant le convoiement de la drogue dans la zone. Les côtes sont d’accès faciles et sablonneuses par endroit .Des lieux de débarquement de marchandises prohibées sont localisées à moins d’une dizaine de mètres de la voie bitumée. Le fait est appréciable, pour des agents de la force publique qui en voient une capacité rapide d’évacuation avant leurs interventions. La complicité des riverains qui prennent certains d’entre eux comme des ‘’Robins des bois ‘’ne facilite pas leurs actions .Les dealers se présentent comme des souteneurs de personnes démunies et vulnérables et à quel prix ?

La police a à son tableau de chasse des succès innombrables .Les dix dernières années ont vu des tonnes et des tonnes de chanvre indien prises et détruites. En ce qui concerne la drogue dure, le phénomène prend les allures d’un fléau avec la saisie record de Nianing, un exploit des pandores des quintaux sont saisis des caches de ressortissants sud américains. Ils sont lourdement punis par la justice. Les gendarmes de l’économie ou gabelous ne sont pas en reste. Ils ont aussi à leur actif des saisies de drogue. Plus d’une fois des quantités importantes de drogue ou de produits classés comme drogue sont incinérés lors de journées mondiales de lutte contre la drogue.

Les pertes en vies humaines dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la drogue sont aussi enregistrées dans le département. Des gabelous et un policier y ont laissé la vie ces douze dernières années.

Les explications liées à la présence des dealers dans la petite côte sont diverses. Les potentialités économiques offrent des possibilités d’achat aux grands toxicomanes. La zone est dense sur le plan économique avec une croissance urbaine explosive. Le travail du sexe ou prostitution et le trafic de la drogue ont recruté jusque dans une période récente, des ressortissants de la sous-région et enregistrent de nos jours, la venue en masse de nationaux dans ces métiers. Ils prennent du galon à travers le monde des affaires délictuelles et tombent dans l’anonymat après plusieurs séjours carcéraux.

africanglobalnews.com

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