Première sortie de Serigne Mansour Sy Djamil aprés les évenements de Louga

Mansour Sy Djamil ou la mégalomanie incarnée ! Tu dois avoir honte de déclarer « je ne crois ni à la Constitution, ni aux lois ni aux règlements du pays » ! Si tu étais un gor, tu ne mettrais plus jamais les pieds au Sénégal ! Le pays entier t’a condamné pour ces propos irresponsables et pour cette défiance indigne de l’État. Quelqu’un qui passe sa vie à s’autoglorifier, à s’autocaresser, à s’ennoblir sans honte et sans arrêt, est plus malade qu’on ne pense. Vous les soi-disant marabouts, c’est une insulte grave aux Sénégalais de croire que parce que vous êtes « fils de … », tous les autres sont des esclaves et que vous pouvez tout vous permettre. Moustapha Sy, Kara, Béthio et autres font les mêmes dérives. Vous n,apportez rien à l’État et au pays, vous en profitez plutôt et souvent au moyen du chantage. C’est indigne d’un soi-disant « serigne ». C’est la raison pour laquelle aussi de plus en plus de Sénégalais ne croient plus ni aux serignes ni aux confréries. Ça sent la fin d’une époque. Attention…

Lemzo mon frère wakh day rafet té adouna dafagoudou tank.Vous êtes libre de commenter mais ne blesse pas tes autres frères,merci.

Il n’a jamais dit loi et constitution du pays Lamzo. Il a donné des exemple précis par apport a ça. Serigne mansour n’est pas n’importe qui

UN DEVOIR DE S’IMPLIQUER EN POLITIQUE !!!
Oui, Serigne Mansour SY Djamil a raison ; certes, il reconnaît la Constitution, mais, à juste raison, ne croit pas que c’est la meilleure constitution pour notre pays – un pays de croyants (toutes obédiences confondues).
En vérité, l’Islam attache une importance capitale aux lois, traités et constitutions qui sont des consensus nationaux, voire internationaux, et donc forcément des causes justes, même s’ils ne prennent pas toujours en compte certaines réalités religieuses ; c’est ainsi que pour trouver un consensus avec les mecquois d’autres confessions (juifs, chrétiens, polythéistes), le Prophète (PSL) eut même renoncé à mentionner son titre de ‘’messager d’Allah’’ ; et vraisemblablement, ce fut là, la première ‘’constitution laïque’’ de l’Islam. En effet, sans le respect de ces consensus fondamentaux, toute recherche de paix serait illusoire et aucune société ne pourrait être viable. Et certes, ces consensus (constitution, traités, lois, etc.) sont sacrés, mais ne sont pas immuables ; ils doivent être dynamiques et donc évoluer en fonction des nouvelles réalités – rapports de forces, essentiellement ; oui, des changements seront certes nécessaires, mais ils devront forcément se faire de façon consensuelle – et donc de nos jours, par voie référendaire ou parlementaire, selon les modalités prévues, et surtout dans le respect des principes d’équité et de justice.
Et au vu de tout cela, il est fondamental que nos oulémas (serignes et oustaz) s’impliquent davantage en politique, comme le suggèrent les sages propos de nos illustres maîtres : ‘’celui qui n’est pas en phase avec son temps est certainement égaré’’ ; ‘’celui qui renonce à la vie présente (la politique, entre autre) perdra sa religion et risque de ne plus la retrouver’’ ; ‘’les hommes politiques croient en nos prières, mais sous-estiment notre pensée, alors que les deux doivent aller de paire ; elles sont synergiques’’. En vérité, la mission des oulémas – qui sont les héritiers du Prophète (PSL) – est essentiellement d’orienter les dirigeants temporels et le peuple sur la voie du salut, tant dans la vie présente que future. Et cette tâche ne sera guère facile, car nos hommes politiques “républicains’’ ont malheureusement opté d’ignorer Dieu dans leurs démarches ; ils ne croient qu’à leur expertise (raison), quoique se réclamant croyants (musulmans ou chrétiens) ; oui, ils ont mis ‘’Dieu entre parenthèses’’ et ont délibérément choisi les libres-penseurs (agnostiques et autres incrédules), comme guides, modèles et maîtres à penser. Comment pourraient-ils donc agencer une cité juste ?
Et certes, notre constitution interdit (en son article 4) la formation de partis politiques se réclamant d’une confession (religion), tels les partis ‘’démocrates-chrétiens’’ observés pourtant dans les ‘’grandes démocraties’’ ; mais ce n’est pas une raison pour les religieux de se détourner de la chose politique ; il faut qu’ils s’y accommodent, en attendant l’abrogation des dispositions restrictives imposant la laïcité qui, certes, respecte toutes les religions – et c’est une bonne chose -, mais s’interdit de s’en inspirer, alors que les ‘’Textes Sacrés’’ (Thora, Évangile, Coran) ont vocation d’expliquer le monde. Oui, la laïcité ne se décrète pas ; c’est une question de rapport de forces – Que les démocrates le reconnaissent !!!
En vérité, l’attachement indéfectible de notre pays aux valeurs de démocratie et de justice devrait nous imposer à mentionner explicitement dans notre constitution notre ancrage irréversible aux valeurs de l’Islam, la religion majoritaire – ce qui garantira forcément le respect des libertés fondamentales des minorités , mais dans les limites de l’acceptable (morale et éthique). Oui, si nous n’étions pas hypocrites, nous l’aurions mentionné explicitement et imposé à nos élus la prestation d’un serment devant le Coran (ou la Bible pour les chrétiens, comme cela se fait aux États-Unis) ; et nous aurions toujours recherché la conformité de nos lois aux principes de l’Islam qui, du reste, ne sont guère différents de ceux des autres religions monothéistes (Christianisme, Judaïsme).
Et c’est dire qu’un débat sur la laïcité s’impose ; oui, c’est la voie obligée pour réorienter notre pays sur la véritable voie de l’émergence !!! Et pour en savoir plus, suivre ce lien: https://docs.google.com/document/d/1KbhPzL9ONEnNYYSRH30DmzZ_wT59Z67kPPjNXgQMX5U/edit?usp=sharing