XALIMANEWS : Depuis ce matin Xalima suit de très près l’évolution du procès des ‘’révélations’’.
Lors de ce troisième jour, la lancinante question de l’immunité parlementaire du député Khalifa refait surface et constitue aujourd’hui le point focal des interventions des hommes en robes noirs.
La défense en l’occurrence Me Doudou Ndoye demande au juge de libérer purement et simplement les prévenus car la procédure est nulle.
Me Doudou Ndoye « je suis aussi devenu avocat de Khalifa Ababacar Sall depuis le 23 janvier 2018 en vertu de l’article 61 de la constitution qui dispose en son alinéa 2 « Le député est couvert par l’immunité à compter du début de son mandat qui prend effet dès la proclamation des résultats de l’élection législative par le Conseil Constitutionnel. Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée. ». « Je demande la libération d’office de M. Khalifa Ababacar Sall car son immunité parlementaire n’a pas été levée par il y’a eu violation des articles 51 et 52 de la loi organique portant règlement intérieur de l’assemblée nationale.
L’avocat de objecte « Vous entrez dans le fond du dossier car cette question est liée au fond du dossier ».
Ce qui veut dire qu’on est bien parti pour voir un procès long, très long.