RECU PAR MACKY SALL Mamadou Seck tancé par Wade

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Pour avoir été reçu en audience par Macky Sall sans son aval, le président de l’Assemblée nationale Mamadou Seck a été vivement pris à partie par son « patron », Abdoulaye Wade. Il en a personnellement informé des députés libéraux convoqués chez-lui après le vote du report des législatives. Le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) ne se serait pas montré tendre à l’encontre du président de l’Assemblée nationale, qu’il a traité de tous les noms d’oiseau. Il l’accuse également apprend-on de sources généralement bien informées, de n’avoir rien fait pour obtenir un report de six mois des élections législatives, « tout occupé qu’il était à faire les yeux doux à Macky Sall », aura-t-il avancé aux députés de son camp.

Me Abdoulaye n’en démord pas. Le président de l’Assemblée nationale Mamadou Seck a trahi les espérances placées en lui. Recevant les députés libéraux au lendemain du vote pour le report des élections législatives au 01 juillet 2012, le président sortant de la République a étalé ses griefs contre le patron de l’Hémicycle de la place Soweto. Selon des sources généralement bien informées, Me Abdoulaye Wade a ouvertement accusé Mamadou Seck de connivence avec Macky Sall. Et pour cause, selon ces sources, Abdoulaye Wade a fait savoir aux députés libéraux que le Président de l’Assemblée nationale se serait rendu chez le Président Macky Sall sans l’en informer au préalable comme s’il avait des choses à cacher, dira-t-il aux députés. Cette audience entre Macky Sall et Mamadou Seck qui s’est déroulée, voilà quelques jours, aurait été un véritable coup de poignard dans son dos, selon Me Wade. Traitant devant les députés libéraux le président de l’Assemblée nationale de tous les noms, rapportent nos sources, Me Wade aurait stigmatisé cette rencontre qui s’est déroulée à son insu.

Pourtant, selon les mêmes sources, le Secrétaire général national du Pds a été aussitôt informé de l’audience par l’intéressé lui-même à sa sortie. Mais c’était certainement insuffisant pour lui. Il voulait que ce dernier vienne prendre ses ordres chez lui avant de se rendre éventuellement à l’audience présidentielle. Les esprits avertis se poseront la question de savoir en quoi Abdoulaye Wade qui ne dispose plus d’aucun pouvoir institutionnel peut se permettre de revendiquer un droit de juridiction dans une rencontre mettant en scène deux personnalités et institutions de la République, en l’occurrence la Présidence de la République et la Présidence de l’Assemblée nationale?

Me Abdoulaye Wade ne serait pas arrêté là dans ses reproches à Mamadou Seck. Très courroucé contre le président de l’Assemblée nationale, informe-t-on, le Pape du sopi a reproché à son ancien compagnon, aujourd’hui engagé au sein de l’Alliance Bokk Guiss Guiss aux côtés de Pape Diop du Sénat, d’avoir négocié une date d’organisation des législatives qui ne l’agrée nullement.

Pour Abdoulaye Wade, Mamadou Seck aurait dû négocier un report de six mois des élections législatives. Le mois de novembre ou de décembre serait plus approprié, selon Me Wade, pour la tenue de ces joutes. Mais au lieu de cela, Mamadou Seck qui ne serait tenté que de rejoindre Macky Sall, aurait dit Wade, a accepté une prolongation du mandat des députés de seulement 20 jours. Comme piètre négociateur, il n’y a pas mieux, aurait conclu Me Wade.

5 Commentaires

  1. waa mann dé waarouna ! khana dou pds avec babacar gaye a sa tete qui disait que Macky ne devait pas reculer les législatives et qu’eux étaient prets ! donc khadiougnou sakh défar séni listes, ndakh wade parégoul ! wakh rek lagnoufi nékéwone, té ba léégui wakh rek lagnouy déff ! tchipiri !

  2. Le Président Wade, Secrétaire Général National a raison de reprocher au Président de l’Assemblée National d’avoir été à un rendez-vous avec le Président Macky Sall sans l’en avoir informé. En général, dans ce genre de situation, il est d’usage que le Secrétaire Général Nationale en discute avec le P.A avant et après l’audience.
    L’actuelle majorité libérale était en position de force, car pour mener à bien sa tâche, le Gouvernement avait besoin de la confiance de cette même majorité Libérale qui pouvait mener les négociations en tenant absolument à préserver ses intérêts partisans, c’est de bonne guerre dans toutes les Démocraties modernes ! Pour que le Gouvernement de Cheickh Tidiane M’baye puisse être soutenu sans arrière-pensées par une Majorité Parlementaire qui n’est pas de son camp, le Président Mamadou Seck, homme réfléchi, aurait pu tenir compte des intérêts politiques de son Camp qui, comme l’APR dans une moindre mesure, aurait bénéficié de plus de temps pour se massifier.
    Le « nouveau » PDS de Wade avait quand même besoin de plus de temps, mais si le Président Wade soupçonne le Président Mamadou Seck de vouloir des accointances avec le nouveau pouvoir, je serais étonné que cela soit fondé dans la mesure où Seck ne peut, par ses convictions personnelles, ses valeurs morales, déposer son baluchon dans le camp de celui qui était hier, lors des fameuses péripéties du débarquement de Macky Sall de la Présidence de l’Assemblée, un adversaire avec qui il eût un échange de banderilles assassines mémorables !
    Non monsieur le Président, Mamadou Seck est certes libres de ne plus être dans le PDS, mais de là à le voir se rabaisser jusqu’à rejoindre Macky, je le pense pas ! Qu’aurait pu faire le Camp de Macky si Mamadou Seck s’était campé sur une prolongation du mandat des Députés jusqu’en Novembre comme le préconisait le Président Wade ? Rien de plus que de se tirer une balle dans le pied en dissolvant l’actuelle Assemblée et ainsi s’exposer à gouverner avec une majorité éclatée où l’APR aurait été représentée par moins de 60%, ce qui n’aurait pas du tout été réconfortant. Le vin étant tiré, Mamadou Seck et ses amis doivent assumer la scission d’avec Wade et aller vers d’autres perspectives, sans pour autant « embêter » celui par qui ils ont goûté aux délices du pouvoir et des reconnaissances !
    Comme disent les anciens, rien n’est plus source de métastases cancérigènes que la trahison, la lâcheté ou la honte. Je sais mon ami Mamadou Seck assez ancré dans nos valeurs que, même s’il devait rompre les amarres avec le Président Wade, il le ferait avec tact et noblesse d’âme, c’est cela que nous avons tous appris dans notre beau Village de Grand-M’bao/mer !

  3. Wade n’a pas encore réaliser qu’il n’est plus rien. Il est toujours sous l’effet du K.O. debout que Macky lui a administré. Les quelques vautours qui tournoient autour de lui comme autour d’un cadavre en putréfaction ne cherchent qu’à rogner les quelques résidus de patrimoines et de privilèges que le PDS concentre. Parallèlement ils sont tous entrain de se reconvertir ailleurs.

  4. Mister WADE, vous commencez vraiment à nous emmerder…Vous avez semé le bordel avant que la population ne vous inflige cette honteuse defaite…

    Moi je me demande s’il n’a pas un probleme mental, ce n’est pas un leader puiskil n’arrive meme pas à federer autour de lui , à gérer son parti…Je voudrais bien que les audits soient commencés et que tous les coupables soient sanctionné pénalement et financierement, c’est trop facil qu’ils se la coulent douce sur le dos des populations.. Il a dilapidé des centaines et des centaines de milliards qui pouvaient servir à des projets ou regler des situations urgentes.. j’espere bien kil sera le Président le plus nul qu’ait connu le Sénégal….

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