Après des mois de polémique, le gouvernement a finalement décidé de laisser les investisseurs touristiques reprendre leurs travaux sur la Corniche.
Après les vagues de contestations et de polémiques, le calme revient sur la Corniche Ouest de Dakar. La Direction de la surveillance et de la conservation des sols (Dscos) a donné son feu-vert aux investisseurs touristiques pour la reprise de leurs travaux. Ils ont finalement eu raison de certaines personnes qui nageaient à contre-courant, à l’image de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa. Bien sûr, l’Etat a cédé aux pressions de la Banque africaine de développement et la Banque Ouest africaine de développement qui ont accordé leur financement à certains investisseurs touristiques à l’image de Mossadek Bailly. Lequel veut construire son hôtel dakarois, l’Azalaï de Dakar, sur cette aire convoitée par d’autres requins.
Crédules devant le blocage de ces travaux, ces deux institutions financières ont saisi les hautes autorités sénégalaises pour leur demander de diligenter ce dossier. Le chef de l’Etat a demandé à son Premier ministre de se pencher sur cette affaire. En écho à cette instruction, Mahammad Dionne a instruit la Dscos de régler au plus vite ce problème. Ce qu’elle a fait après avoir constaté qu’ils sont en règle.
Aujourd’hui, Aidara Sylla et Cie peuvent afficher le sourire. Ils étaient au cœur d’une polémique depuis quelques semaines. Dans une missive adressée au Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, et à laquelle Le Quotidien a pu jeter un regard, que c’est Atepa qui l’avait conduit, en compagnie de l’ancien chef de l’Etat, sur le terrain de 17 mille 837 m² sur la corniche que Me Wade a déclassifié et fait vendre à Aïdara Sylla.
Par ailleurs, une partie du terrain aurait été cédée au Malien Mossadek Bailly qui veut y construire son hôtel dakarois pour lequel il aurait déjà levé 20 milliards de francs Cfa auprès de la Bad et de la Boad. Enfin, l’autre portion devait servir à l’extension du complexe Terrou Bi, qui a consenti 20 milliards dans son projet. Alors que la Société de promotion touristique (Spt) de Alioune Aidara Sylla a mis 15 milliards dans son projet. D’autres promoteurs de moindre envergure comme Collé Ardo Sow ou la Cds bénéficient de ces autorisations.
Dans un etat digne de ce nom, n’importe quel citoyen ou association aurait saisi le conseil d’état et ces illégales conctructions auraient immédiatement été suspendues, mais nous sommes au sénégal, même les juges ne le sont que de nom, ils obéissent aux politiques qui eux mêmes sont indignes d’occuper leur fonction car ils ne pensent qu’a s’enrichir illégalement.
Ces constructions illustrent l’illégalité dans ce pays.
Des citoyens se permettent de construire là ou c’est interdit et les sénégalais ne peuvent plus se promener sur les bords de mer tout ça parceque certaines personnes en complicité avec le pouvoir privatisent ces espaces.
Indigne.
reste à vérifier cette information, dans tous les cas si cela se confirme, il faut dire que c’est écœurant et regrettable, effectivement « professeur » dans un Etat de droit qui se respecte, la Cour Suprême devrai être saisi et et dans l’intérêt général, toutes ses constructions illégales devraient être arrêtées.
nus sommes face à un gouvernement qui méprise la règle de droit la plus élémentaire. c’est très dommage !!!!