Une analyse de tout le système éducatif national »pourrait aider à cerner le faible taux d’admission au Baccalauréat », a soutenu, mardi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.
»Il faudra une analyse de tout le système, le Baccalauréat est le premier diplôme de l’enseignement supérieur mais les élèves qui passent le Bac sont des élèves de l’éducation nationale ou de la formation professionnelle’’’, a-t-il dit
»Il faut passer en revue tout le système en même temps, le système d’évaluation ainsi que le système du Baccalauréat lui-même », a t-il soutenu lors d’un atelier du Réseau d’instituts supérieurs d’enseignement professionnel (RISEP).
Selon lui, une base de réussite au Bac passe par la stabilité de l’année scolaire. ‘’Et depuis plus d’une décennie, nos années scolaires ne sont pas stables de même que celles de nos universités. C’est un facteur d’échec important’’, a-t-il ajouté.
L’examen du Baccalauréat 2014 au Sénégal est de 31,3%, un recul de sept points par rapport à l’année 2013, selon « les résultats globaux et définitifs » publiés mardi par le quotidien Le Soleil.
Des 119.518 candidats à l’examen du Baccalauréat de cette année, 37.381 ont été déclarés admis, ce qui donne un taux de réussite de 31,3%, contre 38,3% en 2013.
Le nombre de candidats admis au premier tour est de 14.426, soit 12,1%, selon le journal. Au second tour, 22.955 candidats ont été déclarés admis.
Les meilleurs résultats ont été notés dans la série L1B – dominée par les langues et civilisations anciennes, le latin ou l’arabe comme option –, avec un taux de réussite de 92,9%.
La série S1 – où les mathématiques et les sciences physiques sont dominantes – arrive en deuxième position, avec 91,6%. Parmi les 522 candidats de cette série, 478 ont obtenu le Baccalauréat, dont 12 avec la mention « Très bien ».
Soixante-cinq mentions « Bien » et 138 « Assez bien » ont été dénombrées dans la même filière.
« La série L1A – langues et civilisations anciennes, le grec comme option – complète le podium avec un taux de réussite de 80,8%, soit 21 admis sur 26 candidats, dont deux avec la mention « Assez bien ».
La filière S3 (sciences et techniques) a réalisé un taux d’admission de 68,6%, avec 15 mentions « Assez bien ».
La série S4 (sciences de l’agriculture et de l’environnement) a obtenu un taux de réussite de 52,2%.
En série S2A (sciences appliquées, avec l’arabe comme option), 47,4% des candidats ont obtenu le premier diplôme universitaire.
En Série S2 (sciences expérimentales), le taux d’admission est de 38,2%. Cette filière concentre huit mentions « Très bien », 97 « Bien » et 701 « Assez bien ».
Pour la série L’1 (langues et civilisations modernes), qui comptait le plus grand nombre de candidats après la série L2, 11.712 des 40.305 candidats ont réussi leur examen, ce qui donne un taux de réussite de 29,1%, en dessous donc du taux de réussite national. Cinq mentions « Très bien », 32 « Bien » et 366 mentions « Assez bien » ont été dénombrées en L’1.
En L2 (sciences sociales et humaines), 14.279 candidats ont décroché le sésame. Il y avait 49.397 postulants. Le taux de réussite est de 28,9%. Une mention « Très bien », 35 « Bien » et 559 « Assez bien » ont été dénombrées.
Le plus faible taux de réussite a été enregistré dans la série LA (langues et sciences sociales, l’arabe comme option) : 29,2%. En valeur absolue, 1.036 des 3.542 ont été admis. Il y a eu une mention « Très bien », 19 « Bien » et 114 « Assez bien ».
Au total, le nombre total de mentions « Très bien » est de 28, de « Bien » 248 et d’ »Assez bien » 1.901.
