Le départ du désormais ex patron de la Police Nationale commence à livrer ses secrets. En effet, nous avons appris, de source bien au fait de cet esclandre que « c’est un homme atteint dans son honneur qui vient d’être remercié par le Chef de l’Etat, après juste quelques semaines de magistère ».
Pourtant, poursuit notre source, « la nomination d’Abdoulaye Niang avait bien été accueillie par la troupe qui venait enfin, après une période de sevrage, de retrouver à sa tête un chef, un dirigeant et un meneur de troupe. Mais les intérêts particuliers de certains cadres de la Police, aidés en cela par certains lobbies, ont vite fait de se signaler en s’attaquant à l’honorabilité de celui qui a écrit les lettres de noblesse de l’OCRTIS. Sa réputation de bon professionnel avait fini de l’installer dans le cœur des spécialistes de la lutte contre la drogue ».
Il nous revient cependant, que juste avant le retour du Chef de l’Etat, certains proches du Président avaient essayé de convaincre Abdoulaye Niang de démissionner pour mettre à l’aise ce dernier. Poliment le désormais ex DGPN déclina leur offre, en précisant que c’est avec surprise qu’il avait appris sa nomination, donc il revenait au Président d’y mettre fin et que démissionner pour lui, équivaudrait à reconnaître les accusations portées contre lui.
Des initiés de ce corps avaient pourtant prédit dès sa nomination, qu’Abdoulaye Niang ferait long feu comme Assane N’doye, car il n’était « l’homme de personne ». Autant le Ministre que le Président s’étaient retrouvés dans une impasse, après le limogeage de Codé M’bengue et les préposés à son remplacement traînaient tellement de casseroles, qu’ils pouvaient à eux seuls, animer un concert dans un grand stade.
Dans une situation pareille, le désormais ex DGPN devenait la cible de ses détracteurs, sans que la hiérarchie sonna la fin de la récréation, pour preuve, cette sortie du Général Pathé Seck Ministre de l’Intérieur qui avait déclaré sans sourciller : « c’est une guerre fratricide entre gradés de la police, je ne m’en mêlerais pas ». En prononçant cette phrase, Pathé Seck avait déjà comme qui dirait, encouragé le Commissaire Cheikhna Keita à utiliser toute arme pouvant atteindre le DGPN Abdoulaye Niang. Pour un cadre de l’armée qui est outré par cette mesure : « dans cette affaire Pathé Seck a royalement ignoré ses prérogatives de ministre, au profit de sa casquette de gendarme qui assiste en se délectant à un combat de coqs entre Commissaires de Police, cette attitude est indigne d’un Chef ».
Même au sein de la galaxie Mackyste, certains militants n’approuvent point le silence du PM et du Président sur l’attitude du Général Ministre de l’intérieur, car d’aucuns auraient été débarqués pour moins que cela, en donnant les exemples de M’baye N’diaye et ABC…