XALIMANEWS : Face à la presse, entourée des conseillers municipaux et des organisations de défense de l’environnement, Daouda Niang, Maire de Rufisque, a fustigé, hier, la boulimie foncière de la Sococim-industries. Il a fait comprendre que face à cette situation qu’il juge catastrophique,’’ le silence sera coupable et se taire, c’est être complice’’.Invoquant la convention d’annulation de la patente, il fait savoir qu’il ‘’est bien inscrit : vous ne payez pas de patente, vous pouvez exploiter les terres, mais dans la limite du périmètre minier en profondeur et indéfiniment. Se sont les termes de la convention secrète, tel qu’on dit entre guillemets.
Ainsi poursuit-il,’’rien n’autorise la Soccocim –industries d’aller faire une extension sur des terres qui ne lui appartiennent pas’’.C’est à dire 210 hectares exploités par la cimenterie pour la culture du jatropha, grâce à une concession devant prendre fin en 2024. Selon le maire de Rufisque, non seulement, il n’y a plus de jatropha sur la bande de terre, mais l’usine en profite maintenant ‘’pour installer une centrale solaire’’. Ce qui signifie,’’ tout simplement une volonté d’accaparement des terres des Rufisque ‘déplore Daouda Niang, selon l’Enquête.