Si Macky Sall est attaqué de toutes parts, c’est bien qu’il conduit une politique nouvelle. Par Alioune Ndao Fall

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Depuis le 25 mars 2013 des mesures concrètes ont été prises, même si elles sont encore insuffisantes et moins perçues par les populations. Parlons, parlons, critiquons pour nous faire entendre d’avantage par le Président et le gouvernement, mais bon Dieu  mettons-nous enfin au travail. C’est vraiment le cas de le dire. A commencer d’abord par tous ceux-là, investis de la confiance du Président de la République et qui occupent des positions stratégiques dans l’appareil d’Etat. Aux responsables politiques de Macky 2012, de Benno Siggil Sénégal et particulièrement aux responsables politiques de l’Apr. Cette responsabilité politique partagée ou déléguée, n’a de sens que si les acteurs concernés, jouent pleinement et franchement leur rôle. Ils ne doivent pas oublier qu’ils tirent leur légitimité et leurs privilèges, de la seule confiance du Président de la République. Par conséquent, ils ne sont ni légitimés, ni fondés, à porter un jugement critique sur la politique définie par le Président de la République. Cette politique, ils l’ont déjà acceptée, portée et défendue. Alors au boulot et basta les palabres. La boutade «un ministre, il travaille ou il dégage» est aussi valable pour tout collaborateur du Président de la République.

Avec le Président Macky Sall, la gestion de l’économie n’est ni de gauche, ni de droite, pourvue qu’elle soit bonne. Aucune élite, famille, amitié, aucun parti politique, pas même l’Apr son propre parti, ne saurait saper cette conviction du Président Sall. Certes, l’Apr née le 1er décembre 2008 est à la base de tout, pour autant, l’Apr n’a nullement le droit de revendiquer seule cette belle victoire du 25 mars 2012.  Car le phénomène Macky Sall, à l’époque, relevait de ses qualités intrinsèques en tant qu’homme de valeurs et de principes, en tant qu’homme d’Etat, et non le travail d’un parti Apr organisé structuré et militant. En clair les militants et sympathisants Apr d’aujourd’hui n’étaient rien d’autre que des amis, des admirateurs, des fans, mais nullement des militants engagés idéologiquement. C’est dire que personne n’a amené personne idéologiquement parlant, seule la personne de Mackys Sall a amené tout le monde. Tous, nous avons simplement cru en Macky Sall, en tant que personne humaine dotée de qualités extraordinaires, et capable d’aller au bout de ses idées, de sa démarche. Et comme disait Condorcet «le peuple ne m’a pas élu pour ses idées, mais pour mes propres idées».

Il est incompréhensible pour ne pas dire inadmissible qu’aujourd’hui, ces mêmes gens, certes fidèles compagnons, sabordent le choix et les attentes du peuple Sénégalais.

La Diaspora symbole de l’Apr, adulée et chouchoutée lors de la traversé du désert, reste aujourd’hui marginalisée par ce même Apr, de part l’attitude qui frise le mépris, des responsables du parti.  C’est dire que la Diaspora   se démarque totalement de tout ce vacarme et qu’elle reste vigilante et prompte à agir contre toute dérive de responsables, tendant à fragiliser la gestion du pouvoir du Président Macky Sall. Elle en a les moyens : humains, financiers, politiques et intellectuels. Un seul mot d’ordre de la Diaspora suffit pour déstabiliser n’importe quel homme politique du Sénégal quelle que soit sa région, son parti politique et sa représentativité. Ce n’est pas là une menace, mais un avertissement sincère et justifié. Nous avons pour le Sénégal, nous tous sénégalais de l’intérieur comme de l’extérieur unis autour de notre Président, des priorités et des urgences, auxquelles nous devons faire face.

Remettre en marche l’économie de notre pays; promouvoir la paix; créer de l’emploi, afin de satisfaire la demande sociale. Nous ne devons pas oublier qu’un pays, pour avancer a nécessairement besoin d’investissements. Et ces investissements ne proviennent que de deux sources : l’Etat et les Privés nationaux et étrangers. Le Sénégal a des potentialités économiques considérables et nous avons un peuple qui connaît le travail, par conséquent, qui veut travailler. Puisque le temps de l’Etat providence est révolu, le Sénégal doit nécessairement capter le maximum d’investissements privés sur le marché international. Nous ne sommes pas sans savoir que tout pays (même les plus développés) cherche à attirer des investisseurs. Face à cette concurrence internationale, nous devons continuer à nous battre ensemble, pour maintenir notre  place dans la sous région. Tout faire pour que les investisseurs qui s’intéressent à l’Afrique de l’Ouest, viennent s’installer au Sénégal. Mais comme disait Clémenceau «la Sécurité précède le progrès».

Le Sénégal pays modèle de démocratie, reste aussi modèle, il faut le dire, de lourdeurs administratives inacceptables, de théoriciens sous l’arbre à palabre, de politiciens sans vision ou projet de société, pour un pays si démocratique.

Une administration efficace, productive reste incontestablement une Sécurité pour un pays. Cet appareil indispensable pour la continuité  de l’Etat, doit être réellement  à la disposition de l’Etat dans tout son sens. Il nous faut sortir définitivement de ce laxisme, de cette pratique de l’administration inefficace, afin que l’effort important de renouvellement de la pratique politique du Président Macky Sall puisse porter l’effet escompté. Lorsque le politique décide, l’exécutif doit mettre en application la décision prise.  Aucun département, aucun service de l’administration ne doit interrompre le cours normal d’un dossier ou d’un projet intéressant pour le Sénégal, sous aucun prétexte. La diplomatie du Développement, celle là même pratiquée depuis des années par les sénégalais de l’extérieur et aujourd’hui par notre Diplomatie, a incontestablement besoin de cet état d’esprit. L’économie du Sénégal ne saurait prospérée sans le concours de tous les acteurs concernés.

Alioune Ndao Fall

Secrétaire National chargé de la Diaspora

 

 

 

2 Commentaires

  1. Ah la partisanerie a vraiment des très mauvais effets sur les synapses et autres éléments du système nerveux conduisant soit a la cécité ou la malhonnêteté intellectuelle.
    Le Pdt Sall qui s’entête a reconduire le même système (et trop souvent les mêmes méthodes) aura les mêmes résultats catastrophiques que ses prédécesseurs. Tout simplement effarent pour un soit-disant ingénieur!!!
    Qui empêche ceux qui ont étés désignés uniquement et unilatéralement par le Pdt Sall de travailler? Certainement pas le peuple sénégalais!!!
    Qui est en mesure de les faire travailler? Certainement pas le peuple sénégalais!!!
    Qui est peut les rappeler a l’order pour executer fidelement la tache de servir le Senegal? Certainement pas le peuple sénégalais!!!

    Vous voyer Mr Ndao, votre texte ne vous éloigne pas bcp d’un Iba Der Thiam totalement discrédité par ses envolées dithyrambiques en faveur de son prince pour un tout ou rien. Dans la présente ossature institutionnelle quasi-impériale, le Pdt est la clé de voûte de tout le système; il nomme a toutes les fonctions. meme si l’article 101 le dédouane de toute responsabilité (une forfaiture de wadd), il n’en demeure pas moins qu’il soit l’ultime responsable quand ses collaborateurs ne travaillent pas.

    En engineering la première leçon fut: les memes causes font les memes effets. L’ingenieur Macky Sall pense pouvoir defier cette logique?
    Et vous, a travers cette article, ne faites que le maintenir dans cette bulle de non-verite. Une honte et une grande perte pour le Senegal deja exsangue de par ce systeme d’exploitation, de predation et de prevarication

    Cato

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