XALIMANEWS- L’Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants) vient de mettre aux arrêts un journaliste en exercice dans une radio à Bignona. Nommé «Diédhiou», il a été cueilli ce 17 juillet 2020 aux environs de 21 heures dans la station balnéaire de Cap Skirring pendant qu’il détenait par devers lui trois (03) Kg de chanvre. Il est pour l’heure, gardé dans les locaux du commissariat de Police de Yamatogne à Ziguinchor. Les éléments de l’OCRTIS, à Ziguinchor, dans le cadre de l’exploitation d’un renseignement anonyme faisant état d’un intense trafic de chanvre indien dans la station balnéaire de Cap Skirring dont un journaliste du nom de «Diédhiou» en service dans une radio à Bignona, serait le principal animateur, se sont aussitôt déployés sur les lieux aux fins d’investigation. C’est ainsi que ce vendredi 17 juillet 2020 aux environs de à 21 heures, à la suite de surveillances, les hommes de Pape Gueye Sarr, chef de la Brigade régionale des stupéfiants de Ziguinchor vont investir le véhicule à bord duquel était installé jalousement avec son magot, le pisse-copie. A son arrivée dans la zone touristique de Cap Skirring, le journaliste «Diédhiou» a été vite repéré par les limiers en civil. Ayant immédiatement compris qu’il avait en face de lui des flics, le journaliste s’apprêtait à s’enfuir et les éléments de la Brigade des stupéfiants ont profité de l’occasion pour l’interpeller. Fouillé de fond en comble, il a été retrouvé par devers lui trois (03) de chanvre indien. «Diédhiou» a été embarqué dans le panier à salade des limiers pour être conduit dans les locaux du Commissariat de police de Yamotogne pour les besoins d’un interrogatoire. Selon des sources proches de l’enquête, «le journaliste avait l’habitude de faire la navette entre Bignona et Cap Skirring».«Diédhiou» est poursuivi pour détention aux fins de trafic de chanvre indien. L’ensemble de la drogue saisie par devers le journaliste dont la police n’a pas voulu donner l’organe de presse auquel il appartient, est consigné pour les besoins de l’enquête. Le journaliste pourrait face ce lundi 20 juillet 20 au Procureur de la République avant d’être envoyé à la citadelle du silence où il va sûrement méditer sur son sort.
Igfm
Je l’imagine au contrôle brandir sa carte de presse pour passer à travers les mailles du filet. Les journalistes alimentaires sont très nombreux.