Vice-Premier ministre. Comment un intense lobbying a eu raison du décret de Wade. Awa Diop évite au président la catastrophe: « bokka nommé parti bi dina tass » (Si tu la nommes, le Parti explose).

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Opportunistes

Franchement, au Sénégal, l’opportunisme a des adeptes. Alors que Awa Guèye Kébé a été dribblée par Gorgui pour finalement atterrir à la Présidence comme ministre d’Etat auprès du Président, sa demeure a été inondée de monde, dès que la mesure est tombée. Avec des « sabaars » à en plus finir.

Awa Diop

Restons avec l’ancienne ministre de la Famille. Pour dire que parmi ceux qui ont dissuadé Gorgui de ne pas, alors pas du tout, la nommer vice-Premier ministre, nos radars et antennes citent Awa Diop, du reste très influente auprès du vieux. Awa Diop, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, n’a pas manqué d’aller voir le Président Wade, pour lui dire ses vérités face-à-face. Savez-vous ce que la dame, qui ne mâche pas ses mots, a dit au Président : « bokka nommé parti bi dina tass » (Si tu la nommes, le Parti explose). En tout cas, Awa Guèye Kébé, Aminata Tall et Fatou Gaye Sarr au Palais, ça risque de faire une sauce amère. Pour qui connaît Ndawsi…

lasquotidien.info

WA GUEYE KÉBÉ FINALEMENT NOMMÉE MINISTRE D’ETAT

Comment un intense lobbying a eu raison du décret de Wade

Au rythme où le président de la République nomme des ministres d’Etat, c’est le fait de ne pas traîner ce titre qui risque d’être une exception sénégalaise. En effet, l’ex-compagnonne de Idrissa Seck, qui était annoncée au poste de vice-Premier ministre, a été finalement faite ministre d’Etat auprès de Me Wade. Du coup, Awa Guèye Kébé vient allonger la longue liste de ministres d’Etat qui peuplent la lourde équipe gouvernementale de Souleymane Ndéné Ndiaye. Mais si le poste de vice-Premier ministre a filé entre les doigts de l’ex-Rewmiste, c’est grâce à un intense lobbying qui porte les empreintes d’un groupe de responsables libéraux très influents qui ont convaincu ce dernier de déchirer le décret initialement signé en faveur de l’ancienne ministre de la Femme.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que sous l’alternance, la stabilité gouvernementale est loin d’être un long fleuve tranquille. L’ex-ministre de la Femme, Awa Guèye Kébé, est devenue depuis hier ministre d’Etat auprès du président de la République. Annoncée ces derniers temps au poste de vice-Premier ministre, l’ancienne complice de Idrissa Seck à Rewmi va finalement allonger la longue liste des membres du pléthorique gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye. Laquelle équipe compte actuellement une quinzaine de ministres d’Etat, dont six sans portefeuille ; ce qui constitue une grande première dans l’histoire politique du Sénégal. Mais si Awa Guèye Kébé n’a pas pu finalement hériter de la camisole de vice-Premier ministre qui lui a été taillé sur mesure, c’est que, selon les mêmes sources, l’entourage du chef de l’Etat a exercé une pression inédite sur Me Wade. Non sans lui indiquer que l’unité au sein des rangs du Parti démocratique sénégalais(Pds) volerait en éclats, si Awa Guèye Kébé était nommée vice-Premier ministre. Motif invoqué : non seulement cette dernière se la coulait douce loin du Pds, lorsque les autres responsables broyaient du noir sur le terrain politique pour la massification du Parti, mais aussi certains ministres, notamment des ministres d’Etat préféraient la mort que de vivre l’humiliation suprême de voir l’ancienne « rewmiste » les devancer dans le rang protocolaire.

Chose bizarre, Me Wade, selon toujours nos informations, avait bel et bien promis le poste de vice-Premier ministre à Awa Guèye Kébé, avant qu’un groupe de responsables libéraux très influents n’aille le voir, afin de le convaincre de déchirer le décret initialement signé en faveur de l’ex-compagnon du maire de Thiès. Et dans cette affaire, autant la décision de Wade de filer à la désormais ministre d’Etat le poste de vice-Premier ministre s’est fait en un temps record, autant la force de frappe du lobby se passe de commentaire. Car, de sources sûres, il n’a fallu que quelques heures à l’entourage de Wade pour lui faire changer de copie.

Daouda THIAM

lasquotidien.info

1 COMMENTAIRE

  1. Trop de redites dans ce texte. Soyez précis, concis, bref et clair.
    Ce n’est pas la peine de faire du remplissage. Notre temps est précieux pour la perdre à lire les mêmes choses sur 100 lignes alors que 20 auraient suffit.
    Vraiment certains journalistes devraient retourner à l’école.

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