Yeumbeul: vacciné, un vieux de 70 ans pique une crise

Lors de la première phase de la campagne de vaccination anti-covid-19, il n’a été utilisé que le vaccin chinois (Sinopharm) qui est un vaccin classique (à base du virus inactivé) – et donc relativement plus rassurant ; alors que les vaccins à ARN Messager (Pfizer, Moderna) et AstraZeneca (virus recombiné) qui suscitent véritablement beaucoup plus d’appréhensions ont été réservés à la deuxième phase – et cela pose donc un véritable problème éthique. Oui, pour vraiment rassurer, les autorités sanitaires et politiques devraient plutôt se faire vacciner avec le vaccin AstraZeneca réservé au reste de la population. Et à l’évidence, il y’a dans tout cela beaucoup de précipitations et d’improvisations, alors qu’il n’y’a pas lieu de paniquer ; nous ne sommes pas dans la grande urgence ; on a vraiment le temps de voir ce qui se passe ailleurs ; et surtout que l’apparition de variants du virus pourrait tout remettre en question. Et d’ailleurs, selon l’organisation mondiale de la santé, l’épidémie pourrait même ne pas s’arrêter malgré la vaccination ; oui, il y’a une éventualité que le virus devienne saisonnier comme celui de la grippe ; ce qui nécessiterait, au moins, une vaccination tous les ans, difficilement supportable au plan financier et organisationnel.