XALIMANEWS : Le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, Abdoul Aziz Kébé, tire un bilan satisfaisant du Hajj 2018. Mieux, dit-il, l’édition de cette année a été mieux préparée que les deux derniers pèlerinages (2017 et 2016) à la Mecque. Le satisfecit du délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam est motivé par le fait que les visas ont été délivrés à temps, souligne-t-il. Abdou Aziz Kébé soutient que tous les pèlerins ont reçu leurs visas au moins une semaine avant le départ. La réussite du pèlerinage 2018, c’est aussi, selon Abdou Aziz Kébé, la réduction du temps de séjour aux lieux saints de l’Islam.
De 26 jours, en 2016, la durée du voyage a été ramenée à 20 jours, en 2018. Parmi les avancées du Hajj de cette année, la Délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam se réjouit du fait que tous les pèlerins ont reçu leurs bagages et qu’aucune perte n’a été déclarée. Des améliorations ont été aussi notées dans le transport terrestre des pèlerins sur les sites du pèlerinage car, des bus neufs offrant des commodités nécessaires ont été affrétés à la Délégation. Cependant, Abdou Aziz Kébé reconnait l’insuffisance du nombre de bus alloués. La restauration, selon Abdou Aziz Kébé, a été bien gérée pendant les étapes de Médine et de la Mecque.
Toutefois, souligne-t-il, les couacs notés à Mouna sont dus à un contractuel qui n’a pas respecté son engagement. La responsabilité morale de la Délégation est engagée dans l’affaire, reconnait Abdou Aziz Kébé. S’agissant des problèmes notés dans l’hébergement à Mouna, Abdou Aziz Kébé, soutient que les manquements décelés sont causés par des Sénégalais installés en Arabie Saoudite, non comptabilisés par la Délégation et qui se sont infiltrés dans les lieux d’hébergement.
En outre, il est revenu sur la surenchère entretenue par certains privés. A l’en croire, la spéculation sur le prix du package chez des voyagistes privés est due au fait que ces derniers cherchent des profits liés à leurs dépenses et services offerts. Mais, prévient-il, une règlementation devrait être définie par le Cahier de charges. Les disfonctionnements, il en existe. Et, pour Abdou Aziz Kébé, ils sont principalement dus à l’insuffisance des missionnaires et l’absence de fiches de renseignement sur le séjour pour les pèlerins.
Sud quotidien