XALIMA NEWS – – Le maire de la commune de Mermoz-Sacré-coeur joue son avenir politique au tribunal de grande instance de Dakar. Barthelémy Dias a été attrait devant cette juridiction pour être jugé des faits de coups mortels sur la personne de Ndiaga Diouf qui remontent à la date du 22 décembre 2011, lors de l’attaque de sa mairie par un groupe de nervis.
Au cours de ces incidents malheureux, le nommé Ndiaga Diouf avait trouvé la mort. Hier, à la barre de la première chambre correctionnelle de Dakar, le député-maire de Mermoz-Sacré-cœur a catégoriquement nié avoir tué le jeune Ndiaga Diouf. Selon Barthelémy Dias, le jour des faits, il a certes ouvert le feu sur un groupe d’assaillants pour riposter, mais en aucun cas, il n’a tué Ndiaga Diouf. A l’en croire, l’arme réelle qu’il tenait au cours de cette fusillade, était un pistolet de calibre 9. Ce détail pourrait sauver Barthelémy Dias dans la mesure où le parquet a décrit l’arme du crime comme étant un revolver de calibre 38. Lors des débats d’audience qui ont duré plusieurs heures, tous les témoins qui se sont succédé au prétoire, ont indiqué qu’ils n’ont pas constaté de mort d’homme sur le théâtre des opérations. Un témoignage à décharge qui constitue un bon point pour Barthelémy Dias.
Ce dernier qui ne reconnait pas les faits qui lui sont reprochés, a ainsi plaidé non coupable.
Pour éclairer la lanterne du tribunal, Abdoulaye faye du PDS, a comparu à titre de simple témoin. Selon le patriarche libéral, la direction du PDS qui a été accusée à tord dans cette affaire n’avait mandaté personne pour aller attaquer la mairie dirigée par Barthelémy Dias. Abdoulaye Faye qui croule aujourd’hui sous le poids de l’âge, a indiqué que le PDS n’avait rien à voir dans cette affaire. Qui a donc tué Ndiaga Diouf? Mystère et boule de gomme. En ce qui les concerne, les avocats de la partie civile réclament 150 millions de FCFA en guise de dommages et intérêts.
Source: La Tribune
Tant qu’on aura pas trouvé l’arme du crime, monsieur Barthélémy Diaz, homme très courageux dans l’expression de ses convictions politique ne pourra être inculpé ! J’ai combattu Barth dans cette affaire, et dès le dixième jour après le crime, j’ai dit que » jusqu’à l’extinction du soleil, en paraphrasant l’autre, aucune juridiction indépendante ne pourra imputer ce crime à Barth », et j’avais argumenté sur xalima et ailleurs ! Les faits vont bientôt me donner raison!
Juste des falsifications d’un avocat. Ce qui est constant, c’est qu’arrêté, Barthélémy avait refusé de remettre son arme. Les enquêteurs ont même été sur une piste qui disait que l’arme avait été jetée en mer, depuis une plage de Malika. Et c’est seulement, sous le pouvoir de Macky qui va le libérer que Barthélémy est revenu chez lui pour qu’on retrouve une arme. Je dis « une » arme parce qu’un journaliste sénégalais (la source est supprimée du net) avait enquêté et produit un dossier sur comment l’arme retrouvée avait été achetée en Inde, pendant qu’il était en prison. Pour ceux qui ont oublié ces faits, ou qui en doutent, voici ce que la presse y avait écrit, en Janvier 2012.
http://www.xibar.net/NOUVELLE-REVELATION-DANS-L-AFFAIRE-BARTHELEMY-DIAS-Ndiaga-Diouf-a-ete-tue-par-un-pistolet-a-barillet-de-calibre-38-5mm_a41002.html