XALIMANEWS- Conscients du caractère absolument important des réseaux sociaux dans un tel contexte politique, presque tous les partis, coalitions et candidats ont investi la sphère, avec de multiples stratégies pour conquérir toujours plus d’audience mais la popularité des publications, selon le constat, serait sur le moment douteuse.
Selon une source de Dakaractu, des candidats se sont attachés les services de spécialistes résidants hors du pays. ainsi, la manipulation de l’opinion commence d’abord avec des chiffres de popularité qui ne correspondent pas forcément à la réalité. « Parfois c’est le candidat lui-même ou ses proches qui ajoutent des commentaires et des J’aime. Ils font le travail des internautes », note t-on.
Des spécialistes du net auraient encore avoué à nos confrères leur implication dans le trucage des chiffres. Les contenus sont parfois manipulés par des étudiants résidants en France. Les montages d’images de certains sites, les titres racoleurs et les fausses nouvelles sont fabriqués hors du pays, informent-ils encore.
Et selon eux, la stratégie consiste à publier beaucoup de statuts qui ne récoltent pas forcément beaucoup de « J’aime ». Certaines influences sont alors invisibles. A noter que les pages officielles des candidats ne sont pas toujours crédibles. Et peu d’internautes savent qu’il s’agit de faux profils de candidats. Le public sénégalais de Facebook et de YouTube, peut donc se retrouver sous influence, note t-on encore. Les réseaux sociaux constitueraient, ainsi, la première source d’information pour les jeunes au Sénégal.