La nouvelle coalition de Souleymane Ndéné Ndiaye et Cie s’appelle l’Entente des forces de l’opposition. Elle entend se faire représenter au dialogue sur les questions électorales. Les deux blocs de l’opposition doivent s’entendre aujourd’hui sur une seule liste avant de se retrouver au ministère de l’Intérieur.
Les partis de Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Aliou Sow et d’autres, au nombre de 15, ont mis sur pied hier l’Entente des forces de l’opposition pour s’imposer dans les discussions sur les questions électorales. C’est donc un quatrième bloc après celui de la majorité, de l’opposition réunie autour de Gor ca wax ja et des non alignés. Il se trouve que cette nouvelle coalition n’a pu s’entendre avec Decroix et Cie comme le veut le ministère de l’Intérieur qui a donné hier aux deux parties de l’opposition un délai de 48h pour trouver un consensus. C’est ainsi que ce qui est devenu l’Entente des forces de l’opposition s’est réunie dans la journée d’hier et a décidé d’élargir son front à d’autres partis ou groupe de partis. Le nouveau pôle, qui considère que «l’opposition n’appartient à personne», va rencontrer Gor ca wax ja ce matin à la permanence de Bokk gis gis pour arrondir les angles. Et dans l’après-midi, une rencontre est prévue avec Ousmane Sonko de Pastef et Cie. Avant de se retrouver au ministère de l’Intérieur jeudi. Déjà, un proche de cette nouvelle coalition n’a pas manqué d’exprimer son désespoir quant à une fusion des listes. «Je ne suis pas sûr qu’on va s’entendre parce que Decroix et le Pds sont convaincus qu’ils sont le seul cadre de l’opposition valable. Nous entendons proposer aux autorités en charge des élections un nombre de 15 pour chaque bloc pour que les autres puissent se faire représenter. A défaut, chacun prendra ses responsabilités», soupire un responsable de l’Entente des forces de l’opposition.
C’est qu’au fond, il y a la guerre fratricide entre le camp de Souleymane Ndéné Ndiaye, Fada et autres, et celui de Oumar Sarr et Cie. La nouvelle coalition obéit à une volonté de s’imposer dans les négociations électorales, mais aussi à une ligne qui consiste à ne jamais rester derrière ceux qui se prennent pour la «vraie opposition». Les services du ministre de l’Intérieur auront beau vouloir que le Pds et autres concilient leurs positions, ce ne sera pas chose facile. Alors, le gouvernement acceptera-t-il un quatrième bloc, deuxième de l’opposition pour éviter les frustrations et des accusations de parti-pris ? Quel que soit le camp que Abdoulaye Daouda Diallo aura validé pour représenter l’opposition, il y aura encore un autre cas de légitimité. Comme on en a déjà connu à l’Assemblée nationale pour la présidence du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates et le remplacement de Ousmane Ngom de son poste de député.
Ah bon, depuis quand ces 3 lascards sont dans l’opposition??
A moins qu’il ne s’agisse de l’opposition contre l’opposition actuelle et non contre le régime …
On aura tout vu dans ce pays ….