« Le virus Ebola et la menace du groupe terroriste sont les fléaux » qui ont aggravé la situation du tourisme, selon Abdoulaye Diouf Sarr. En marge de la première édition du forum africain « HOSTELYA » sur le secteur du tourisme, le ministre de tutelle a aussi regretté le frein à l’essor de son département. Abdoulaye Diouf Sarr a réaffirmé la volonté du gouvernement sénégalais à inscrire le tourisme parmi les secteurs stratégiques du plan Sénégal émergent (Pse). Le ministre dira que la suppression de taxes sur la destination Sénégal s’inscrit dans cette optique.
Il a appelé à « un sursaut national », en invitant les populations à adopter cette idée. «C’est dans cette dynamique collective que nous arriverons à notre objectif», a-t-il dit, tout en indiquant que «le thème de l’accueil est une interprétation de la société sénégalaise, car le tourisme doit être l’affaire de tout le monde». En reconnaissant par ailleurs que la promotion pose beaucoup de problèmes, Abdoulaye Diouf Sarr a estimé tout de même qu’une politique de «mise à niveau» des acteurs devra être mise en œuvre, pour assurer son émergence.
Le ministre est revenu sur les visas qui sont exigés pour entrer au Sénégal et rappelé que tout le système sera revu. En effet, les acteurs participant à cet atelier ont demandé à l’Etat de revenir sur cette décision. Durant les trois jours de l’atelier qui a vu la participation de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et du ministre maire Amadou Mansour Faye, hôteliers et autres acteurs ont ainsi fait un diagnostic sans complaisance de ce secteur, en dressant un tableau sombre en Afrique et surtout au Sénégal.
EnQuête
Avec 700 euros, mes amis et mois sommes allés au Cap-Vert , pendant 10 jours nous avons été gâtés dans un hôtel 3 étoiles à cent mètres d’une plage de rêve, comme dans les caraïbes, en en demi – pension sans compter la piscine longue de 100 mètres ! Les Sénégalais, les professionnels du secteur et le ministère devraient soient aller voir ou visionner tous les documentaires qui relatent le TOURISME au CAP-VERT pour mieux comprendre que les Européens vont toujours préférer aller en GAMBIE et au CAP-VERT pendant les dix ans qui viennent , quoi que fasse le gouvernement, tant que pour aller chez-vous,( à Saly que je connais) cela coûte la peau des fesses POUR PASSER 15 JOURS EN DEMIE-PENSION ! Quand les travailleurs gagnent en moyenne 120 à 150 euros, une chambre en pension complète pourrait au moins revenir à 50 euros ! Que seraient les prix d’hôtel au Sénégal si les serveurs, les cuisiniers , les femmes et les hommes de chambre gagnaient au moins 300.000 en moyenne ?