GAMBIE : L’écrivain Alioune Badara Beye s’allie avec le bailleur du Mfdc. Il accorde un Prix à Jammeh qui tue les soldats sénégalais

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L’écrivain est allé trop loin cette fois-ci. A-t-il lu le Communiqué du Conseil des Ministres qui révèle que les balles extraites des corps des soldats sénégalais tués en Casamance venaient de l’Iran ? Oublie-t-il que ces balles et ces cargaisons d’armes ont été remises aux rebelles du Mfdc par Yahya Jammeh qu’il a donné le Prix pour la paix. Alioune Badara a piétiné l’honneur du Peuple Sénégalais. Il a déshonoré les soldats qui sont tués sur les champs de bataille et leur famille.

Aujourd’hui, tout le monde reconnait les responsabilités de Yahya Jammeh dans la mort des soldats sénégalais en Casamance. Il est le principal bailleur du Mfdc. C’est lui qui arme les rebelles qui tuent nos compatriotes. C’est ce dictateur et assassin qui vient de recevoir un Prix pour la paix des mains d’Alioune Badara Beye. Après le chef rebelle du front Nord, voilà un autre sénégalais soutenir Yahya.

La gravité d’un tel geste n’est plus à démontrer. Beye a insulté tout le peuple sénégalais. Et les soldats sénégalais qui sont morts au front se sentiront trahis. Peut-être, il n’a pas de parent parmi les soldats tués en Casamance avec les armes iraniennes…
bittimrew.net

9 Commentaires

  1. même s’il n’avait de parent militaire, il devait répecter la mémoire des soldats morts par la complicité de ce salaud de yahya diamé.Tout sénégalais qui traîte avec ce boy- gambia doit être considéré comme un traître et pire ennemi du peuple sénégalais.

  2. Moi ce alioune badara beye que je connaissait comme model avant 2000 a du changer d’attitude de vrai intellectuel il passe a un chasseur de prime.c’est dommage pour lui si de telle chose se vérifie,il faudra lui décerné le titre de zorro

  3. Votre article arrive au bon moment même si l’on peut se demander s’il ne s’agit pas d’indignation sélective ; Adiouza et Ouza ainsi que Coumba Gawlo Seck ont chanté les louanges de Jammeh, à Banjul et Kanilaï, ces dernières semaines.
    Alioune B. Beye est certainement plus à blâmer car, étant écrivain, il se devait d’être aux premières loges d’un combat contre les dictateurs, qui plus est d’un combat contre un marchand d’armes. Armes fatales pour nos frères soldats.

  4. Alioune Badara Bèye donne raison à son collègue qui demandait son départ à la tête de l’Association des écrivains du Sénégal dans une interview accordée au journal le Matin le 25 février 2011.

    « TAFSIR NDICKÉ DIÈYE, POÈTE ET ROMANCIER SÉNÉGALAIS : « Ah ! Wade ! Quelle déception ! »

    A la fois poète et romancier, Tafsir Ndické Dièye vient de sortir son cinquième roman, au mois de novembre dernier. Coédité par les Nouvelles éditions ivoiriennes et le Centre d’édition et de diffusion africaine, «Horreur au Palais » est une fiction très actuelle d’autant plus que c’est un coup de gueule lancé aux dirigeants africains qui seraient encore tentés, en ce troisième millénaire, de muter leur République en monarchie. L’auteur qui nous a donné la primeur revient sur les raisons qui l’ont poussé à l’écrire, sur son choix porté sur le roman policier, la démocratie sous Wade entre autres questions.

    Le Matin : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs ?

    Tafsir Ndické Dièye : Je voudrais tout d’abord rendre grâce à Dieu, mon Créateur, et remercier mes parents qui m’ont aidé à être ce que je suis aujourd’hui. Je m’appelle Tafsir Ndické Dièye. Je suis né à Thiadiaye, la future capitale du Sénégal.(Rires !) Je suis poète et romancier.

    Je suis l’auteur des polars suivants : « Casamance ou l’Assassinat de Madeleine » publié à Lyon aux éditions Bellier en 2004, « Ces fossoyeurs de la République » sorti aux éditions Mélonic au Québec en 2005, « Odeur de sang » édité par les éditions Le Manuscrit à Paris en mars 2008, « Horreur au palais », une coédition de deux mastodontes de l’édition en Afrique…

    je veux parler des Nouvelles éditions ivoiriennes et du Centre d’édition et de diffusion africaine. En dehors de ces romans, j’ai édité en Mars 2008 aux éditions Le Manuscrit à Paris mon premier recueil de poèmes intitulé « Silence ! On s’aime ».

    Je suis aussi l’auteur de plus d’une centaine d’articles parus dans la presse nationale et internationale ; des articles qui s’intéressent au débat d’idées au Sénégal, en Afrique et dans le monde.

    J’ai participé, avec quinze textes d’illustration, au projet « Les portraits sans visage » du peintre martiniquais Ernest Breleur en compagnie d’autres écrivains tels que Tawfiq Alzoubi de la Palestine, René de Ceccatty de la France, Patrick Chamoiseau de la Martinique, Franck Etienne d’Haïti,

    Monchoachi de la Martinique et Abdourahmane Wabaeri de Djibouti ; travaux exposés à la Galerie « Les Filles du Calvaire » à Paris du 07 mai au 19 juin 2010. J’ai aussi participé à plusieurs rencontres littéraires et artistiques ici et ailleurs.

    Vous venez de publier votre cinquième livre « Horreur au Palais ». Pouvez-vous nous dire comment vous est venue l’idée ?

    L’idée est née à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. Je venais d’arriver d’un voyage qui m’avait conduit à la terre de Césaire, la Martinique. Et, je fus accueilli à l’aéroport par des informations distillées par une radio de la place faisant état d’une menace de grève d’une centrale syndicale.

    J’ai aussitôt commencé à réfléchir sur la gestion trop familiale de nos pays. Et j’ai dit, me rappelant un propos tenu par un personnage de mon roman intitulé Ces fossoyeurs de la République : quand un capitaine est maladroit, son navire le ressent.

    Un plan avait commencé à germer dans ma tête. Ce plan donnera plus tard naissance à ce livre: « Horreur au palais ». Le titre est assez révélateur du dégoût que m’inspire la plupart de nos palais présidentiels qui puent la mauvaise conscience et l’arnaque vis-à-vis des populations

    qui ne servent le plus souvent aux politiques que de statistiques pour bien négocier leur part du butin. Voilà comment est née l’idée de ce roman, « Horreur au palais ».

    En lisant votre livre, on remarque que ce pays, le Galan a beaucoup de similitudes avec le Sénégal (Vieux président, inondations en banlieue, pénurie d’électricité, transhumance etc.) Est-ce une façon selon vous de dénoncer certains maux de notre société ?

    C’est une fiction folle sur les folies de notre époque. Oui, c’est une façon sans équivoque de dénoncer certains maux de notre société. Vous savez, une fiction est toujours une invitation à l’évasion. Cependant, ce qui fait la force du roman policer c’est qu’il n’exclue pas une certaine connivence avec nos réalités socioculturelles, car étant le roman de la criminalité et de la transgression

    de l’ordre social par excellence. Ici, la quête des personnages s’harmonise avec l’imaginaire comme terroir pour offrir aux lecteurs un modèle d’écriture qui lui permet de s’imprégner des crimes de notre société pourrie et corrompue.

    Ce territoire autorise toutes les libertés et de cette sorte de gymnastique entre le réel et l’imaginaire, l’auteur fracasse toutes les barrières du temps, de l’espace et du tabou. Notre société ne pouvait pas échapper à mon observation têtue et tenace.

    Dans certains de vos publications, on note souvent le récit de situation dramatique. Est ce un choix de relater ces genres d’histoires ?

    J’ai choisi d’écrire des romans policiers. Pour mieux comprendre, il faut remonter au XIXe siècle, à la naissance de cette forme d’écriture romanesque. C’est la recrudescence des crimes liés à l’expansion des grandes villes à l’époque du boom industriel européen qui a donné naissance au roman policier.

    Les premiers auteurs se sont inspirés des récits judiciaires qui peuplaient la presse de l’époque pour jouer leur partition dans l’éducation de leur peuple. Ici, en Afrique, ce n’est pas forcément l’essor de l’industrialisation qui sous-tende la criminalité mais la boulimie du pouvoir qui engendre

    des assassinats horribles, des crimes financiers sans précédant couverts par l’impunité avec, très souvent, l’argument fallacieux du secret d’Etat. Alors, le peu d’auteurs africains de romans policiers, une vingtaine en ce moment, trouvent de la matière à écrire en lisant la presse et en observant les hypocrisies de notre époque. C’est vous dire combien la réalité est plus dramatique que le récit des situations dans mes romans.

    Il faut savoir que le texte en tant que structure de pensée ne peut aller sans la perception du lecteur ; d’où la nécessité pour l’écrivain, s’il veut réussir sa mission de passeur de savoir et d’éveilleur de conscience, d’œuvrer de façon à satisfaire l’horizon d’attente du lecteur. Et en Afrique, les peuples trinquent à cause du je-m’en-foutisme de leurs dirigeants.

    Ce qu’ils attendent de nous autres écrivains, c’est aussi que nous puissions avoir le courage de les défendre en dénonçant les dérives de leurs bourreaux et non de passer le temps à chanter le Président, ses enfants, la première dame et leurs chiens et chats comme le font certains écrivains

    qui semblent avoir atteint la ménopause des idées et qui vivent de compromission avec les décideurs publics afin de ne pas crever de faim. C’est décevant. C’est pourquoi, j’ai beaucoup aimé le Manifeste des écrivains qui cherche à réorienter le débat littéraire dans notre pays en réclamant, tout d’abord, la démocratisation de l’Association des écrivains du Sénégal.

    Ce lobby qui la dirige a fini de montrer ses limites. Mais, puisque son président actuel a promis dans la presse d’organiser une assemblée générale pour rendre le tablier, j’ose croire qu’il tiendra parole. Il est temps que ceux qui parlent aux noms des écrivains et de l’écriture travaillent afin de redonner à l’écrivain et au livre leur place au plan national et international.

    « Horreur au Palais » est très actuel d’autant plus que c’est un coup de gueule lancé aux dirigeants africains qui seraient encore tentés, en ce troisième millénaire, de muter leur République en monarchie. Que pensez-vous du cas sénégalais où l’on reproche la même chose à Wade ?

    Ah ! Wade ! Quelle déception ! Quand je pense à tout l’espoir que j’avais placé en lui au point de crier sur tous les toits son slogan SOPI dans les années quatre vingt dix, j’ai envie de dire à la jeune génération d’arrêter de faire dans les applaudissements irréfléchis, les prises de position passionnelle, le suivisme dégradant, d’arrêter de nous élire de la brume présentée sous les auspices d’un soleil au zénith.

    Et surtout de s’opposer par tous les moyens légaux à une quelconque dévolution monarchique du pouvoir qui n’honorerait ni le Sénégal ni l’Afrique. Je souhaite qu’elle s’oppose à la confiscation des libertés individuelles et collectives consacrées par notre Constitution. Wade a trompé ma génération. Il l’a envoyée à la retraite avant l’heure.

    C’est regrettable. Toute fois, que ma génération refuse de s’immoler au feu, qu’elle refuse de se suicider dans la mer. L’herbe n’est pas toujours verte de l’autre côté de l’Atlantique, le combat pour son bien être, c’est en refusant de se tromper de nouveau dans le choix de ses dirigeants.

    Le combat, c’est aussi d’être parmi les meilleurs de sa classe ou de son atelier lorsqu’on est apprenant, et d’être un modèle en matière d’éthique et de probité morale lorsqu’on est dans la vie active.Horreur au palais est actuel. C’est vrai. En l’écrivant, je pensais à ce qui s’était fait au Togo et au Gabon.

    Mais, depuis sa sortie en Novembre, on constate que les peuples au Maghreb et ailleurs ont décidé de reprendre leur souveraineté face à des monarchies longtemps décriées mais jamais affrontées de façon aussi radicale. Ce hasard ne me déplait pas. J’en profite pour interpeller nos autorités afin qu’elles entendent l’appel de nos compatriotes en Libye.

    Le Sénégal doit éviter le schéma de l’Egypte, et je pense que Wade peut aider en cela en choisissant de sortir par une porte honorable ; c’est-à-dire en décidant de ne pas briguer un troisième mandat en 2012 conformément à la Constitution lue par nos constitutionalistes les plus sérieux.

    Le peuple suffoque à cause des délestages, des inondations, de la flambée des prix et surtout du mensonge. Aujourd’hui, le mensonge est devenue la marchandise la mieux vendue dans notre pays. Ce n’est pas normal.

    Comment avez-vous fait pour publier ce livre ? Auriez-vous des appuis particuliers ?

    J’ai envoyé le manuscrit aux Nouvelles éditions ivoiriennes le 15 avril 2009. Je leur avais promis cela à l’entame de sa rédaction parce que je voulais éditer mon cinquième livre en Afrique. Et vu leur posture dans le milieu de l’édition en Afrique, il fallait leur confier Horreur au palais.

    C’est pourquoi, à la fin de la rédaction du Manuscrit, j’ai tenu à respecter ma promesse. Alors, deux semaines après, Guy Laman, le Directeur général m’a appelé pour me dire que le comité de lecture des Nei a accepté, à l’unanimité de ses membres, mon manuscrit pour édition.

    Trois semaines plus tard, les Nei m’ont informé que le Centre d’édition et de diffusion africaine voulait s’associer à l’édition du manuscrit. J’avoue qu’à chaque fois qu’une chose pareille m’arrive, je pense à mon père feu El Hadji Omar Dièye.

    En 1988, lors d’une visite de courtoisie de Landing Savané chez nous, en compagnie de Sokhna Fatou Kane sœur de Mor Talla Kane de la CNES, comme il était de coutume avec les autorités qui foulaient le sol de Thiadiaye à cause de sa double casquette d’Imam ratib de la grande mosquée et de Khalife

    de son père Serigne Ndiawar DIèye Moukhadam d’El Hadji Malick Sy, il m’avait présenté à son hôte en lui disant en Wolof que j’étais écrivain.

    Alors que je n’avais pas encore de manuscrit en main. Il est décédé en 1989 et c’est cette même année que j’avais reçu le premier prix d’un concours de poésie organisé par mon établissement. J’étais en classe de terminale C avec mes amis de toujours :

    Guy Aris NDOUYE et Mouhamadou Abdoulaye Ndiaye. Je pense que, parfois, il m’arrive des choses dont l’explication est très loin du cadre rationnel. Le propos de papa était prémonitoire.Aurais-je eu des appuis ?

    Oui ! Ce sont la lumière des prières de mon père et la qualité de son enseignement. Ce sont les prières de ma mère et son affection toujours renouvelée. Ce sont l’amitié et la fraternité d’hommes et de femmes comme Yaram Dièye, Ousmane Timéra Touré, Oumou Sanago, Ibrahima Dièye, Lois S Guèye, Maodo Ndao entre autres qui me soutiennent moralement. (Rires)!

    Tous vos livres ont été édités par des maisons non sénégalaises. Est-ce un choix ?

    Oui ! C’est un choix. Il y a de bons éditeurs ici. Mais, il ne faut pas se voiler la face, beaucoup d’éditeurs du dimanche polluent l’espace et sacrifient énormément de talents. Cela est peut être dû à l’existence du fonds d’aide à l’édition qui avoisine aujourd’hui 600 millions.

    Beaucoup se sont reconvertis dans l’édition à défaut de pouvoir continuer à produire des livres. Le mot aide me fait peur car je crains qu’à la longue, la littérature du bailleur de fonds supplante celle des véritables écrivains de ce pays. Mais pour ne pas déranger inutilement certains, je m’en arrête là.

    A l’heure du numérique et où de plus en plus de gens préfèrent lire sur internet, les livres ont-ils encore leur place ?

    Parfaitement ! Les livres ont leur place. Mes livres sortent, jusque là, sous forme de livre papier et de livre électronique. Ce qui veut dire que mes éditeurs sont au diapason des réalités de ce troisième millénaire. Cependant, le livre papier continuera toujours de charmer son monde.

    C’est doux au touché et c’est beau dans une bibliothèque au-delà du fait qu’il renferme une nourriture succulente pour l’esprit. L’essentiel est de savoir écrire pour soi et pour les autres des choses qui étonnent, éduquent et éveillent sans ennuyer. »

  5. Ce que vous ne savez pas c’est que ce bonhomme est devenu écrivain aprés avoir été militaire. Donc un coup de poignard dans le dos de ses frères.

  6. C’est un salaud qui a usurpé l’AES pour faire son business avec sa famille et quelques « écrivains » béni-oui-oui qui lui sont dévoués comme un chien et son maître. Que des imposteurs! Les vrais écrivains sénégalais n’ont pas le temps d’aller chanter les louanges de ce dictateur gambien; ils écrivent et jouent leur rôle dans la défense des intérêts des populations. Mais, ce n’est pas étonnant, il est de la famille des communicateurs traditionnels pour ne pas dire gri…

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