Le président Roch Marc Christhian Kaboré a promis une suite de mesures concrètes, porteuses de rupture et de progrès social. Les décisions prises depuis qu’il est à la tête du pouvoir, en décembre 2015, l’attestent éloquemment. Sur l’emploi des jeunes, la santé maternelle et infantile et la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l’État, les nouveaux élus ont posé des actes palpables. La précipitation avec laquelle ces reformes ont été mises en œuvre était destinée à étouffer les nombreux soupçons, le sentiment populaire et le ressenti amer d’un statu quo. Tout compte fait, les réalités économiques maussades du Burkina commandent plus de prudence dans les prévisions, les politiques publiques et les promesses progressistes.
En tout état de cause, les cibles de bonne gouvernance déclinées, les objectifs ambitieux en santé et en éducation ainsi que la transformation structurelle de l’économie souhaitée témoignent d’une bonne volonté des autorités. Le régime actuel prévoit financer à hauteur de 65% des projets du Programme national de développement économique et social (PNDES) sur fonds propres. Cependant, le Burkina Faso est très vulnérable aux chocs liés aux variations pluviométriques et aux cours de ses produits d’exportation. À cause de la chute des prix du coton, la croissance burkinabè a été de 4% en 2015 contre une prévision initiale de 5%. Malheureusement, le taux d’atteinte des cibles du dernier plan, Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (2010-2015), n’a été que de 54,2%.
Cent jours après l’élection du président Kaboré, des critiques et des actes de désapprobation fusaient de partout. Le mouvement balai citoyen dénonçait une « illisibilité dans les actions de gouvernance du nouveau pouvoir ». Dans l’opinion publique, le sentiment que le gouvernement cherchait encore ses marques était répandu. D’autres, encore plus cyniques, reprochaient au gouvernement une continuité de l’ère Compaoré. Pendant ce temps, le nouveau gouvernement insistait surtout sur un rééquilibrage entre les différents pouvoirs au lieu de procéder préalablement à un état des lieux. Au moins, une mise en garde aurait eu pour effet de sensibiliser les burkinabés sur les contraintes budgétaires en plus de les associer ouvertement à l’effort de développement.
Le Burkina Faso est un pays dont l’économie est principalement agricole (un tiers du PIB), mais 20,7% de sa population souffre de sous-alimentation. La culture du coton est secouée par l’introduction désastreuse des OGM, sous la dictée du géant américain de l’agriculture, Monsanto. À cela s’ajoute que la chute du cours moyen de l’or sur le marché international a entrainé une baisse drastique des recettes minières. Même si le Burkina est l’un des trois pays les moins endetté dans l’espace CEDEAO, il doit quand même éviter une envolée de sa dette publique. À ce titre, ses efforts de redistribution et de développement humain ne peuvent être soutenus que par une rigueur et une transparence plus grandes dans la gestion des finances publiques.
Le mythe du tout institutionnel commence malheureusement à s’emparer de ses acteurs politiques actuels. Le projet de nouvelle constitution, qui va consacrer l’avènement de la 5e république, est porté sous le signe du « tout sauf Compaoré ». Des analystes politiques et des constitutionnalistes estiment que la 4e République, accordait « beaucoup de pouvoirs » à l’ancien président Blaise Compaoré. Là encore, c’est la paix sociale qui est en jeu. La stabilité du pays dépendra pourtant du sens des responsabilités des acteurs politiques que de l’orientation sèche des normes institutionnelles placardées somme toute.
Depuis les indépendances, six des huit dirigeants du Burkina Faso sont des militaires. Les soldats sont encore très influents dans le fonctionnement de l’État, malgré la volonté affichée de Kaboré, président de la république et ministre de la défense nationale, de déconnecter l’armée de la politique. « Les divergences doivent être mises sous le boisseau et l’armée ne doit penser qu’à la paix et au renforcement de la sécurité », dit-il. De cet éventuel caractère républicain de l’armée, dépend surtout l’efficacité dans la lutte contre la menace terroriste. Le chef de l’État a reconnu publiquement que « la trêve qui était une forme de collusion entre le régime de Blaise Compaoré et les mouvements djihadiste est terminée ».
Le président, Roch Marc Christian Kaboré, est considéré comme un homme de réseaux, habile dans la recherche du consensus. Pour répondre aux besoins pressants en énergie, il mise sur le solaire à hauteur de 80%. Face à la crise alimentaire, il veut doter les agriculteurs de tracteurs, de moyens modernes de production et leur assurer la collecte des produits agricoles. Il faut espérer que la mise en œuvre du PNDES, plan quinquennal, arrive à dénouer la difficile conjoncture économique qui sévit à présent. Du 149eme rang sur 189 pays, le premier ministre avait promis que le pays sera dans les 10 premiers en 2017. Sa légèreté manifeste autorise que la lucidité et la sincérité des gouvernants actuels soient mises en en cause.
Birame Waltako Ndiaye
Le Burkina mérite le soutien de tous les fils d’Afrique. Le Burkina a surtout besoin de ce soutien pour faire face aux manœuvres des lobbys nostalgiques de la période Compaoré. Il faut surtout comprendre que ces lobbys ne lâcheront jamais le Burkina. Ils ne le laisseront jamais dérouler ses politiques de développement dés lors que les intérêts de ses lobbys sont combattus en même temps que les racines du Compaoré. Parce que le Burkina ne doit pas servir d’exemple aux autres peuples africains, surtout. Il n’y a qu’à voir les efforts colossaux déployés par ces lobbys pour sauver leur légionnaire (en mission au Burkina), Compaoré. De l’exfiltration vers la Côte d’Ivoire, à la nationalité ivoirienne pour ne pas répondre à la sacro-sainte solidarité internationale contre le crime, de la tentative de le remettre au pouvoir avec le coup d’état Diéndéré aux attentats terroristes djihadistes parrainés par les proches de Diéndéré, donc de Comparé, en passant par la fameuse mission de bons offices de la CEDEAO pour sauver Diéndéré, le lobby de la France-Afrique (légionnaires africains et leurs pourvoyeurs de légions occidentaux), a changé de méthodes mais est resté constant dans ses objectifs. Un légionnaire qui a consacré sa vie contre son pays africain et pour les intérêts des lobbys doit vivre impuni, il ne doit pas perdre le pouvoir par le peuple. Voilà la ligne. Les différentes méthodes utilisées peuvent paraître non liées, il n’en est rien. C’est le même objectif: faire regretter au peuple burkinabé d’avoir oser chasser un légionnaire.
Le Burkina doit être soutenu par tous les fils d’Afrique. Et surtout, il faut que ces fils d’Afrique soient vigilants par rapport à tous les mensonges qui seront déversés dans les médias contre ce pouvoir et ce peuple qui ont osé s’opposer aux légionnaires et les intérêts de leurs parrains.
En effet, quand Wade a refusé d’être un légionnaire, des efforts ont été déployés pour s’assurer d’installer un légionnaire à sa place.
Chapeau à Idrissa Seck aussi qui a compris pour refuser la légion qui lui était attribuée dans le paquets de Macky.
Cette analyse politique et socio -economique vient a son heure (affaire
Timis),parce qu il faut expliquer
l inexplicable le « tout sauf Compaore » dakhte mo xew » Tumis Burkina Faso »
Et la conclusion de cet article »sa legerete manifeste autorise que la lucidite et la sincerite des gouvernants actuels soient mises en cause . » montrent le penchant de cet article teleguide .
Ce diagnostic fait a l egard du Burkina
Faso ne nous epargne pas aussi de
notre bilan peu reluisant teinte de scandales (affaire petrotim ,Tambedou …) et d une mauvaise planification
Strastegique agricole basee sur
l autosuffisance en riz et la culture de
l arachide (au Burkina ,c est coton) ,
Le pse n est pas si mauvais que ca mais il ne doit etre du copie coller .
,Le nouveau gouvernement burninabe ,
est entrain de faire son travail malgre les ganlancores (difficultes rencontrees) et nous leur souhaitons
Plein succes malgre l adversite(Timis)
Revenons donc chez nous au Senegal ,
Pour nous occuper de nos difficultes , les atouts du Burkina (consommer local ,fierte nationale ..) peuvent aussi
nous etre utile en cas de besoin , au lieu de s appesentir sur le « chaos » du voisin
qui
est peu productif pour nous .
Et subitement le Burkina interesse …
Voila un pays qui qui fait ce qu’il doit faire sans tambours ni trompettes. Une commission d’enquete parlementaire a ete ouverte sur l’implication de Frank Timis dans les mines du Burkina. Il a ete epingle et sera poursuivi. Tout le monde sera edifie. Le Benin est entrain de faire de meme avec un President (qui a fait ses etudes secondaires au Senegal) qui prend les mesures courageuses, donne l’exemple en se privant des atours superflus du pouvoir ( il a conduit sa propre voiture pour aller a la conference de Lome sur la securite maritime). Pendant que nos predateurs mal civilises rivalisent dans l’art de depouiller le peuple. L’assemblee qui en temps normale est le rempart des populations est unitile. Des ressources on creant des institutions pour payer gracement des bons a rien….C’est revoltant….. De grace que Frank Timis et ceux qui sont derriere lui aillent jusqu’au bout de leur logique avec leurs plaintes a la petite semaine. De grace qu’ils ne reviennent pas nous dire qu’il y’a eu mediation des marabouts et machin et leurs sont retirees. La diversion ne marchera pas cette fois-ci. Suis pas un politicard mais vous nous pompez l’air a la fin….Que les auteurs de ce vol pure est simple paient jusqu’au dernier centime ou aillent en prison. Ce machin d’assemblee, au lieu de bouger et agir comme les representant du peuple du « pays des hommes integres », ils defendent ce Frank Timis qui n’ose pas mettre les pieds aux USA car il serait mis en prison a la minute pour trafique de drogue, le PS avec et tous les autres traitres le payeront cher …
Voila un pays qui qui fait ce qu’il doit faire sans tambours ni trompettes. Une commission d’enquete parlementaire a ete ouverte sur l’implication de Frank Timis dans les mines du Burkina. Il a ete epingle et sera poursuivi. Tout le monde sera edifie. Le Benin est entrain de faire de meme avec un President (qui a fait ses etudes secondaires au Senegal) qui prend les mesures courageuses, donne l’exemple en se privant des atours superflus du pouvoir ( il a conduit sa propre voiture pour aller a la conference de Lome sur la securite maritime). Pendant que nos predateurs mal civilises rivalisent dans l’art de depouiller le peuple. L’assemblee qui en temps normale est le rempart des populations est unitile. Des ressources on creant des institutions pour payer gracement des bons a rien….C’est revoltant….. De grace que Frank Timis et ceux qui sont derriere lui aillent jusqu’au bout de leur logique avec leurs plaintes a la petite semaine. De grace qu’ils ne reviennent pas nous dire qu’il y’a eu mediation des marabouts et machin et leurs sont retirees. La diversion ne marchera pas cette fois-ci. Suis pas un politicard mais vous nous pompez l’air a la fin….Que les auteurs de ce vol pure est simple paient jusqu’au dernier centime ou aillent en prison. Ce machin d’assemblee, au lieu de bouger et agir comme les representant du peuple du « pays des hommes integres », ils defendent ce Frank Timis qui n’ose pas mettre les pieds aux USA car il serait mis en prison a la minute pour trafique de drogue, le PS avec et tous les autres traitres le payeront cher …