XALIMA NEWS: Réuni le samedi 16 mars 2013 à la bourse du travail, de la CNTS-FC ; sous la présidence de leur camarade Mbaye Diagne, secrétaire général par intérim, en présence des responsables régionaux. Le bureau National avait choisi comme ordre du jour : La situation de l’entreprise et celle syndicale, avant de s’engager dans les questions diverses. A l’issue des travaux, une résolution a été adoptée. Considérant les problèmes d’ordre qui freinent le bon déroulement des activités syndicales depuis un certain temps, conscient de la mission qui lui a été assignée, de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs. Conscient, des impacts de la conjoncture dans la vie des travailleurs, en termes de revenu et bien-être. Le bureau national a pris acte du changement de direction décidé par le régime actuel et invite à la continuité des accords.
Il considère à cet effet qu’il est urgent d’agir en conséquence, pour éviter une augmentation de la frustration des travailleurs. Le bureau national ; toujours préoccupé par le modèle de convergence, qui marque les relations entre la direction générale actuelle et la CSTS. Il décide de surprendre sa participation à la CSTS, jusqu’à nouvel ordre. Il s’inquiète vivement, du fait que les négociations de la grille salariale, les véhicules non cadres, n’aient pas avancé et dénonce la publication de l’organigramme sans l’avis des syndicats.
Donc, il s’engage dans une lutte pour un véritable changement pour le respect du calendrier. Convaincu que le mouvement syndical joue un rôle décisif dans la lutte pour un modèle de développement social et économique, fondé sur des aspirations légitimes des travailleurs qui sont la solidarité, la démocratie et un juste modèle, qui garantit les droits des travailleurs. L’UNSEP attend de la direction générale des mesures concrètes à travers des accords visant le respect des libertés syndicales à la Sénélec.
Conscient du fait que l’engagement du mouvement syndical doit aller bien au-delà des niveaux actuels, le bureau national affirme: Qu’il existe un lien étroit entre le progrès social et la protection du travailleur. Que la mission historique syndicale qui est de garantir la dignité, la liberté et l’égalité sociale des travailleurs suppose une prise en compte immédiate et à bras le corps le redressement vers un développement durable. Que la protection sociale est un droit humain et une partie essentielle de la justice sociale. Le droit à la sécurité sociale est un besoin économique social pour le développement et le progrès. Que pour que le mouvement syndical devienne le moteur de la transformation à la Sénélec ; il faut renforcer le syndicat à tous les niveaux et faire en sorte que les questions sociales soient largement intégrés dans les stratégies. A cet effet, le bureau national demande : De respecter et d’appliquer les acquis dans le cadre des négociations avec la CSTS, lié à la mise en place de la direction ; en qualité, en sécurité et en environnement (DGSE). Au gèle de la dette avant l’application du guichet unique, comme cela est actuellement en vigueur au niveau du service de la rémunération. Remettre sur pied la direction de la communication compte tenu de l’importance de cette unité dans le fonctionnement de l’entreprise.
Poursuivre les études sur le renouvellement des véhicules cadres et son extension à la maitrise. Faire appliquer les études déjà existantes sur la couverture médicale complémentaire pour les agents non cadres. Arrêter le pilotage à vue dans les politiques d’exploitations et d’investissements de l’entreprise. Reconsidérer toutes décisions prises par copinage ou par favoritisme.
Le bureau national exige un traitement équitable des organisations syndicales et une prise en compte de toutes les opinions qui plaident en faveur du développement de la Sénélec, sans parti pris. Considérant la décision du secrétaire général adjoint, qui assurait l’intérim depuis le mois d’avril dernier de se retirer pour préparer sa retraite. De ce fait, le bureau national a décidé de réaménager ses instances nationales afin de réussir de nouveaux challenges et de travailler pour l’organisation d’un congrès ordinaire dans les meilleurs délais. Il a été décidé à l’unanimité de confier le poste de secrétaire général, au camarade Mamadou Diallo, d’œuvrer à l’unité syndicale et à la massification de l’UNSEP. De travailler au démarrage du fond de pension et à l’assainissement des institutions pour permettre l’entrée des travailleurs dans le capital de la Sénélec et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation d’un congrès ordinaire dans les meilleurs délais. Le bureau national apporte un soutien sans faille et se félicite de l’esprit de dépassement des militants et de leur détermination à faire de l’UNSEP, un syndicat fort et prospère au service des travailleurs de la Sénélec. Et exige une prise en compte sans délai de la discrimination de la direction générale à l’égard du camarade Mamadou Diallo et une réparation de l’injustice qu’il subit depuis quelques temps.
Frédéric Diallo Xalimasn Thiès.
