La décision d’Aliou Cissé d’organiser trois jours de huis clos n’enchante pas la fédération sénégalaise de football (fsf). en conférence de presse, Me Augustin Senghor qui parle de correction à faire souligne qu’il n’a pas été averti à temps.
Les portes de la Tanière qui étaient fermées durant trois jours seront ouvertes aujourd’hui au public. Une décision du coach Aliou Cissé qui a voulu travailler en toute quiétude, mais qui n’est pas en phase avec Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf). A l’en croire, il n’a pas été consulté sur cette décision. «C’est presque une requête que le coach a faite. Depuis qu’il est là, il a toujours ouvert la tanière plus que tout autre. Il faut que nos joueurs osent aborder le public, quelle que soit la situation», assène le patron de la Fsf avant de marquer son désaccord. «Sur ce match, il a ses raisons de travailler à huis clos. Mais je ne pense pas qu’il soit dans la logique de fermer l’équipe nationale. Aliou veut bien aborder ces éliminatoires. Rien n’empêche qu’on fasse comme les autres pays. Ce sont des corrections qu’il faudra faire. La plupart d’entre nous étaient hors du Sénégal, il n’a pu nous en parler à temps».
LA FSF VEUT 75 MILLIONS COMME RECETTES
En marge de la rencontre, la fédération s’est fixée comme objectif d’avoir des recettes de 75 millions Fcfa au sortir de la rencontre. Elle veut mettre fin aux passe-droits pour maximiser ses recettes. «Dans un match de foot, on n’arrive même pas à vendre une dizaine de cartes. C’est un gap. Et c’est un des aspects sur lesquels nous avons insisté en comité d’urgence. Ceux qui ne payent pas 100.000 Fcfa n’accéderont pas à la loge. Il faut qu’on commence par nous-même», explique-t il avant d’inviter les supporters à faire du stade Léopold Sédar Senghor un chaudron pour les visiteurs. «L’amour pour le football doit être matérialisé en venant remplir le stade. Il faut que les Sénégalais nous aident à montrer que, sur le plan sportif, Léopold Senghor reste un bastion imprenable », indique Me Senghor.
Pour la sécurisation de la rencontre, le commissaire Demba Sarr a indiqué qu’un millier d’éléments de la police et quelque 400 gendarmes seront déployés. Toutes les dispositions sont prises sur ce plan. A la fin du match, la sécurité va les accompagner. Nous ne lésinerons pas sur les moyens pour un bon déroulement de la rencontre.
Toutes les forces de sécurité seront représentées au niveau de la salle de vidéo surveillance (45 caméras). Ce sera fonctionnel, les techniciens seront sur place pour la maintenance. En cas de prise de décision importante, tout sera pris à ce niveau. Les visiteurs seront encadrés avant, pendant et après la rencontre. Nous avons également prévu des patrouilles 15 minutes avant la fin de la rencontre. Il y aura des forces de l’ordre au niveau de la Foire, du Rond-point Case, Grand Médine. Sans oublier les deux fouilles pour pouvoir accéder au stade. Du côté de la commission d’organisation dirigée par le quatrième vice-président de la FSF, Amadou Kane, l’on assure que les dispositifs ont été expliqués et il appelle au respect des directives.
L’As
C’est bizarre que La FSF agisse comme cela. Une telle décision de huit clos doit être La prerogative exclusive de Aliou CISSE et faut qu’il en soit ainsi. Si les espions étaient accueilli durant ces 3 jours le Senegal aurait pu être en difficulté. La stratégie à paye il ne faut pas soulever de faux problèmes digne des grands loosers que nous avons été sous Guy Stéphan et Giresse. Si vous persistez Aliou CISSE va démissionner et aller entraîner ailleurs. Il ne chômera pas 20 jours le temps de faire les valises et autres formalités.