«Ñaani Bañ Na» liste les points nauséeux d’une «mascarade électorale»

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Corruption, achat de consciences, absence de consensus, partialité, publicité outrancière, ostracisme, le Front du Non «Ñaani Bañ Na» a exhibé, pour s’en désoler, les nombreuses forfaitures qui ont ponctué le processus qui a entouré le référendum du 20 mars dernier. C’était face à la presse ce mardi.

Rupture d’équité et d’égalité

«Nous venons d’assister à une parodie d’exercice démocratique. Ce scrutin évalué dans sa globalité, car le scrutin ne se limite pas au jour de l’élection, est une mascarade. Car un scrutin a pour vocation de permettre un jeu franc et ouvert entre des candidats sur la base des principes d’équité et de l’égalité entre les candidats. Tout ce qui a été fait dans ce processus a contribué à rompre gravement l’égalité entre les parties, et a violé gravement tous les principes qui doivent normalement gouverner une élection transparente», a déclaré, amer, Me Mame Adama Guèye devant les journalistes.

«Corruption systématique»

Le Front du Non «Ñaani Bañ Na», qui effectuait un bilan global du processus, a d’abord signalé la prégnance le la corruption et d’un achat spectaculaire des consciences durant ce scrutin. «Il y a un facteur extrêmement important qui a contribué à rompre l’égalité entre les candidats et à fausser l’expression des suffrages des électeurs : c’est la corruption systématique qui a été mise en œuvre en violation du code électoral. Parce que l’achat des consciences est expressément interdit pas l’article 104 du Code électoral», s’est indigné Me Mame Adama Guèye. Ensuite, ledit front a fustigé la fixation de la date du scrutin, sans aucun consensus. «Le Président s’est bien préparé, a fixé une date en fonction de sa préparation et a imposé cette date», s’est indigné l’avocat. Pis, souligne le Front du Non, «le Président et son camp ont violé l’Etat de droit en lançant une campagne électorale avant l’ouverture de la campagne».

Propagande outrancière du Oui

«On a tous vu comment on a fait une propagande outrancière du oui dans tous les panneaux des villes du Sénégal», dénonce Me Guèye. Il ne manque surtout pas de dénoncer la couverture médiatique déséquilibrée de cette campagne où la Rts et certains médias privés, dit-il, n’ont pas été impartiaux : «La Rts a été accaparée par le Oui et ça a même été dénoncé par les organes de supervision comme le Cnra (Conseil national de régulation de l’audiovisuel : Ndlr) qui a même sorti un communiqué dénonçant l’iniquité dans le traitement de cette campagne par la Rts. Mais la Rts a continué de plus belle jusqu’à la fin de la campagne».

Traitement médiatique inéquitable

«Le Cored a même dénoncé la partialité d’une partie de la presse privée. Cela a été un facteur de déséquilibre flagrant. L’autre facteur de déséquilibre, c’est l’utilisation outrancière des publireportages dans la presse privée. On est dans une compétition entre un oui et un Non, une des parties était arbitre et joueur», s’indigne Me Mame Adama Guèye.

Des facteurs qui globalement, montrent, selon Me Mame Adama Guèye et ses camarades, que le processus n’a pas fonctionné sur la base des principes d’équité : «Voilà un ensemble de facteurs qui font qu’on ne peut pas, par simple convenance républicaine, nous focaliser simplement sur ce qui s’est passé le jour de l’élection, comptabiliser les votes, et dire que ça s’est bien passé. Les conditions d’une élection transparente qui respecte les principes d’équité et d’égalité entre les deux camps n’ont pas été respectés. C’était une mascarade. Du point de vue de la légalité nous ne pouvons pas remettre en question la légalité des chiffres. Quand bien même il y a eu des manquements, les chiffres sont là et on en prend acte», indique-t-il.

seneweb.com

4 Commentaires

  1. Ils ont honte et ont fermè leurs gueules !!!! Au lendemain du rèfèrendum du 20 mars ils sont sortis quelle fut leur dèception en constatant que le peuple avait d’autres prèoccupations et personne ne parlait de ce simulacre de rèfèrendum qu’ils ont voulu transformer en gloire je suis passè près de Sandaga mais personne ne parlait de cette comèdie
    Et pourtant ils ont dèpensè des milliards pour corrompre une certaine presse chaque responsable qui gagnait un breau de vote ou un centre de vote appelait aussitot un des organes de presse corrompu pour annoncer sa victoire ainsi on pouvait voir Youssou Ndour a gagnè son bureau , Amadou Ba a gagnè son bureau ect… comme si le rèfèrendum etait un examen obligatoire pour garder son poste auprès du prince quel gachis pour rien !!!
    Ils s’attendaient à un grand carvanal des victorieux au finish c’est l’indifèrence et le mèpris du peuple qui ne s’est pas dèplacè 1 electeur sur 3 a votè du jamais vu
    une ville comme Kaolack qui compte plus de 120 000 electeurs seuls 30 000 ont votè et on nous parle de victoire quelle victoire ? Il faut etre malhonete et menteur comme Macky Sall pour le croire

  2. LA VÉRITÉ DES FAITS
    DU 20 AU 20 MARS 2016, LA PRESSE PRO MACKY OCCUPE LE TERRAIN MÉDIATIQUE ET PILONNE L’OPINION SUR UNE VICTOIRE MASSIVE DU OUI. DES TAUX ET DES POURCENTAGES SONT LIVRÉS FAISANT CROIRE À UN RAZ DE MARÉE DU OUI.
    LE POUVOIR S’ASSURE PENDANT 48 H QUE LES ESPRITS SONT BIEN FORMATÉS, CE QUI PERMET DE SONDER L’OPINION QUANT À UNE POSSIBLE CONTESTATION, AVANT LA PROCLAMATION DES RÉSULTATS.
    LE TERRAIN EST DÉBLAYÉ POUR LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR QUI INTERVIENT 48 H APRÈS POUR ANNONCER DES RÉSULTATS PRÉFABRIQUÉS AVEC UN TAUX FANTAISISTE DE 62%.
    IL S’AGIT DE L’UNE DES FRAUDES LES PLUS ÉLABORÉES DE L’HISTOIRE ÉLECTORALE DU SENEGAL.
    UNE FRAUDE PLANIFIÉE AVEC LA COMPLICITÉ D’UNE PARTIE DE LA PRESSE PARTISANE ET QUÎ A ÉTÉ GRASSEMENT PAYÉE.
    LA VICTOIRE DU COMPLOT CONTRE LE PEUPLE.

  3. IL VA FALLOIR TIRER LES ENSEIGNEMENTS DE CE QUI S’EST PASSÉ AUSSI BIEN POUR LES LÉGISLATIVES DE 2017 QUE POUR LA PRÉSIDENTIELLE DE 2019
    NON SEULEMENT MACKY A FRAUDE, MAIS PIRE UNE CERTAINE PRESSE A PARTICIPÉ AU HOLD UP ÉLECTORAL À COUPS DE DIZAINES DE MILLIONS DE F CFA

  4. Les rats commencent à sortir de leur trou. Non seulement vous avez voulu manipuler les Sénégalais en interprétant faussement les 15 points de réforme, mais vous avez aussi voulu profiter du référendum pour contester la légitimité de Macky. Vous avez même agité l’idée d’une présidentielle anticipée en 2017 si le NON l’emportait. De qui vous moquez-vous ? Le peuple vous a montré qu’il n’est ni dupe ni naïf, et taxer les Sénégalais de corrompus ou d’inconscients après la victoire du OUI à plus de 60%, c’est leur manquer de respect. Un conseil : n’essayez pas de refuser votre défaite car c’est une véritable déculottée malgré le soutien actif de Walf Tv, Sen Tv, Xalima et plusieurs autres médias qui ont roulé à 100% pour le NON.
    Mais si vous contestez le vote très conscient des Sénégalais tout en leur manquant de respect, attention au retour de bâton en 2017 et en 2019. Car quoi qu’on dise, la tendance de l’électorat montre que les chances d’Idrissa Seck sont de plus en plus nulles pour la présidence. Je peux parier qu’un Gackou ou un Khalifa Sall le dépasseront aisément, même si les Dakarois les ont remis à leur vraie place ! Même le dirigeant de la Radho est contesté et Y en marre est réellement démystifié et ses animateurs ont intérêt à aller chercher un vrai travail. Quant aux autres, les Mame Adama Guèye (futur candidat), Decroix, Baldé, Adama Gaye, etc., ils sont bons pour la retraite au même titre que Niass et Dansokho. Acceptez humblement votre cuisante défaite et surtout fermez-la pour un bon moment pour laisser les gens travailler. Sinon, vous n’aurez ni rien compris ni encore rien compris, les Sénégalais n’aiment être pris pour des cons. Et attendez 2017 (pour nous servir la même rengaine) et 2019…

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