Sommes-nous une république ?
La réponse à cette question pourrait paraître naturelle et affirmative eu égard à la texture juridique qui fait du Sénégal une « République laïque, démocratique et sociale ». Il est écrit au fronton de notre constitution en son article premier que « La République du Sénégal assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances ».
L’article 3 vient confirmer que « la souveraineté nationale appartient au peuple sénégalais qui l’exerce par ses représentants ou par la voie du référendum » avant que l’article 6 de cette même constitution ne précise les institutions de la République que sont :
- Le président de la République,
- Le Parlement qui comprend deux assemblées : l’Assemblée nationale et le Sénat,
- Le Gouvernement,
- Le Conseil économique et social,
- Le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cour des comptes et les Cours et Tribunaux.
Sommes-nous une République dans les faits ?
Le peuple souverain se reconnaît-il dans le comportement de ses représentants ?
Le peuple a-t-il confiance aux institutions ?