Rewmi lance les consultations citoyennes

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Après des tournées qui lui ont valu des adésions à l’interieur du pays, le parti d’Idrissa Seck a initié des consultations citoyennes pour recueillir les besoins et les préoccupations des populations des Sénégalais dans le but de mettre en place un programme du Sénégal.

Au moment où le Sénégal bouillonne et vit une situation de tension, le Rewmi d’Idrissa Seck initie une série de consultations citoyennes dans le but de sonder les populations par rapport à leurs besoins et préoccupations, afin d’y apporter des solutions. C’est le Secretaire permanent du parti, Samba Thioub, qui en a fait la révélation hier. « La consultation citoyenne est un processus par lequel nous demandons l’avis de la population afin de connaître leur opinion, leurs attentes et leurs besoins, dans la dynamique de construction de la plateforme de réponses aux urgences nationales. Ceci nous nous permettra de pouvoir mettre sur pied un programme de redressement du pays. Nous en sommes à la première phase qui a d’abord démarré dans le courant de cette semaine, a renseigné le Secrétaire permanent du Rewmi, Samba Thioub. Interpellé sur les questions concernées par cette première phase des consultations citoyennes, Samba Thioub informe qu’elle portera autour de la réforme des institutions et efficacité dans l’action publique, l’agriculture, la santé, l’éducation, la bonne gouvernance, l’emploi des jeunes et l’energie. Par rapport au choix de la date de lancement de cette initiative, c’est-à-dire à quelques jours de l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, Samba Thioub explique que c’est peut-être une coïncidence. « Cela montre tout simplement que nous ne sommes en phase avec la gestion du Président Macky Sall. Et c’est cela que nous avons pris notre pris notre responsabilité le 25 mars 2013 lors de la célébration du premier anniversaire, avant de quitter la coalition au pouvoir le 11 septembre de la même année.
Nous sommes maintenant dans l’opposition et cherchons des solutions aux problèmes des populations pour que demain si elles nous font confiance, nous puissions les mettre à exécution. Et, à franchement parler, nous ne sommes pas satisfait de ce que Macky Sall est entrain de faire dans ce pays. Dans énormément de secteurs comme l’éducation ou l’agriculture, nous avons décelé des problèmes, et que, jusqu’à présent, les Sénégalais sont dans l’attente des ruptures et des changements promis », a fermement lancé le Secrétaire permanent du Rewmi.
« Servir le Sénégal »
Non sans apporter la précision quant au silence du Rewmi en signalant encore que le parti d’Idrissa Seck ne calque pas son agenda sur celui des autres formations politiques . « Nous sommes toujours les premiers à alerter sur des situations critiques qui risquent de gangréner le pays. L’affaire de la troisième candidature anticonstitutionnelle de Me Wade, le choix des banquiers dans le gouvernement de Macky, l’annonce de l’accélération de la cadence, c’est la devise de notre coalition de 2012 « Servir le Sénégal » qui est donné en nom à la fondation de la première dame. Et dernièrement, c’est un plagiat du slogan du Président Idrissa Seck pour ce qui concerne l’appel à la consommation locale « Job liniouy coob, tey coob liniouy job » qui a été modifié en « bay dundé té dundé liniouy bay », entre autres, en sont de parfaites illustrations »,a listé Samba Thioub qui défend ainsi la constance de son parti et son encrage à ses principes.
Revenant sur la tension dans le pays, Samba Thioub soutient que c’est regrettable de voir qu’il n’y a pas de dialogue. « Comme le dit souvent notre leader, quand tout le monde a le soucis du pays, il faut que toutes les questions soient ramenées en une ,c’est-à-dire autour de l’interêt vital national. Le Sénégal nous appartient à nous tous et il est de notre responsabilité, nous qui sommes sur le terrain politique, la société civile et même ceux-là qui ne font pas de la politique, de nous retrouver autour d’une table et de discuter des questions des questions qui touchent la majorité et non celles qui parlent de la minorité. Je prend le Pse et le référendum en exemple. Le discours responsable de tout homme politique doit cadrer sur la manière par laquelle on peut apaiser cette tension. Mais c’est au président de la République d’engager l’initiative », a indiqué le Secrétaire permanent du Rewmi.

Source: tribune

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