L’ex-ministre de l’Intérieur sous le défunt régime libéral peut se faire du mauvais sang, et pour cause. Les enquêtes le concernant menées par la Division des investigations criminelles ont révélé au grand jour une litanie de pratiques très peu orthodoxes, dont Me Ousmane Ngom s’est rendu coupable avec son épouse, par ailleurs femme d’affaires. C’est du moins ce que révèle Libération.
Le pot au rose a été découvert autour de deux Sociétés de son épouse Aline Ngom Global Partners et Global Service. Cette dernière Société a, selon nos confrères, raflé plusieurs marchés de fournitures et de services au Ministère de l’Intérieur, au moment où Me Ousmane Ngom trônait à la Place Washington. Pire, plusieurs mouvements de fonds ont été mis à nu par les enquêteurs sur les comptes bancaires des Sociétés de Aline Corréa Ngom et celui de l’ex-premier flic du pays logé à la CBAO.
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