Champs pétrolier de Sangomar: Pourquoi Woodside ne vend plus des parts

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Woodside a changé d’avis, il ne vend plus. «Après des discussions approfondies avec de nouveaux partenaires potentiels, nous avons décidé d’arrêter le vente de participation dans Sangomar», informe la PDG de Woodside Energy, Meg O’Neill, dans le rapport d’activités de l’opérateur publié hier, mercredi, et exploité par L’Observateur dans son édition dhier jeudi.

Après l’acquisition des parts de FAR (15%), en novembre 2020, Woodside contrôlait 82% de la zone d’exploitation de Sangomar et 90% de la zone d’évaluation restante. Mais secoué par les effets de la crise de la Covid-19 et la chute du prix du baril qui s’en est suivie, le géant australien avait décidé de céder une partie du projet. L’objectif de cette opération était de financer ses investissements sur le champ pétrolier.

Si Woodside s’est ravisé, c’est qu’il a été encouragé par ses derniers résultats financiers et un contexte favorable. En effet, au deuxième trimestre de 2022, la production sur le champ pétrolier dont il est le principal opérateur, a augmenté de 60% tandis que les revenus ont bondi de 44%. Ces résultats ont été renforcés par les activités de BHP Petroleum, qui ont été fusionnées depuis le 1er juin dernier avec celles de l’opérateur australien.

La hausse du prix du baril a également pesé. Le Brent se situe, ce jeudi 21 juillet, à 106,6 dollars et le WTI à 99,6 dollars. Avec de tels cours, Sangomar s’avère un investissement gagnant. Une source de L’Observateur explique : «Ce projet a été calculé à 40 dollars US le baril de pétrole pour qu’il soit rentable. A fortiori que le baril est autour de 100 dollars depuis un certain temps.»
Dans près d’un an, le champ situé au large des côtes sénégalaises va produire son premier baril. Woodside marche à grands pas vers cette échéance. Sa PDG annonce la finalisation du montage du système d’amarrage pour l’installation de l’unité Flottante de production, stockage et déchargement (FPSO) et le début, en juillet, de l’activité de forage du deuxième navire dédié, l’Ocean BlackHawk.
Meg O’Neill admet que les investissements sont lourds. Mais, elle s’empresse de préciser que cela ne remet pas en cause la rentabilité du projet.

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