Le gouvernement veut éradiquer la mendicité infantile d’ici 2015 (ministre)

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Le gouvernement a mis en place un plan stratégique de gestion de la mendicité infantile 2013-2015 en vue de retirer les enfants dans la rue et favoriser leur réinsertion par le biais des campagnes de sensibilisation, a indiqué, vendredi, le ministre de la Femme, de l’Enfance et de l’Entreprenariat féminin, Mariama Sarr.

S’exprimant au sortir d’un Conseil interministériel sur la mendicité infantile, Mme Sarr a assuré que  »le gouvernement entreprend de retirer les enfants dans la rue et les insérer dans des internats, les écoles coraniques, les daaras modernes ou dans leur famille respectivement ».

La gestion des enfants mendiants a besoin d’une approche multisectorielle, a dit Marima Sarr. C’est pourquoi, selon elle,  »il est nécessaire de mettre en place une campagne d’information et de communication afin de retirer tous les enfants mendiants de la rue et de les prendre en charge ».

 »Dans le but d’atteindre cet objectif, nous envisageons de prendre un arrêté primatorial portant création du comité ad hoc et du dispositif de suivi et d’évaluation regroupant toutes les structures étatiques de protection de l’enfance », a dit le ministre.

 »L’Etat a pris beaucoup de mesures de lutte contre la mendicité mais il n y a pratiquement pas eu de résultats’’, a-t-elle relevé, assurant que ce nouveau plan stratégique de gestion de la mendicité infantile  »sera appliqué dans toute sa rigueur ».

D’ici la fin 2015, tous les enfants mendiants en situation de rue à Dakar et dans les autres régions du pays vont être identifiés. Il vont ensuite bénéficier de mesures de retrait et de prise en charge ainsi qu’un accompagnement individuel et collectif, indique le document de présentation du Plan.

Parmi les stratégies à adopter, figure la mise en place d’un programme d’information et de sensibilisation auprès de leaders religieux, coutumiers, des organisations communautaires de base, élus locaux entres autres.

Il s’agit également d’organiser des rencontres de concertation avec les ambassades et consulats des pays limitrophes concernés par la migration des enfants et de poursuivre les discussions avec les associations des maîtres coraniques pour une pérennisation des mesures prises.

Au plan national, le nombre total des enfants mendiants dans les rues n’est pas connu, même si on note des avancées significatives en termes d’enquêtes et d’évaluations réalisées en 2005 et 2008 et qui ont permis le développement de la base de connaissance sur la problématique de la mendicité des enfants au Sénégal, souligne le document.

La plupart de ces études indique que 90% des enfants mendiants sont des talibés lesquels sont répartis entre les régions de Kolda, Kaolack, Thiès, Ziguinchor et Diourbel.

1 COMMENTAIRE

  1. Je ne crois pas du tout à une volonté politique pour l’éradication de ce fléau que représente la mendicité de ces bouts de choux ! C’est une honte de voir qu’au 21ème siècle nous sommes les seuls à laisser nos enfants innocents dans ces conditions, au nom de je ne sais quel Dieu qui préconiserait la mortification ou l’auto-flagellation pour lui plaire, c’est absurde !
    Mon Dieu, celui en qui je crois, aime les enfants, plus que tout! Comment un petit Pays comme la Gambie a réussi à interdire cette forme d’exploitation de l’homme en moins de vingt-quatre heures ? Le Sénégal, au nom de notre traditionnelle « téranga » doit- il faire preuve de laxisme pour faire cela ? J’avais préconisé une sorte de vignette – Solidarité de 500 francs par cheval fiscal et par an pour les 750.000 véhicules immatriculés au Sénégal pour interdire définitivement la mendicité des enfants comme des adultes sur tout le territoire national, mais ces gouvernants qui n’ont aucune imagination, continuent à ramer dans DES SENTIERS BATTUS sans résultats probants depuis plus de quinze ans.
    Si cette forme d’exploitation des enfants est interdite en Gambie, on peut imaginer sans risque de se tromper que la destination « Sénégal » est devenue le nouvel « Eldorado » de tous les « esclavagistes » et les « chercheurs » de dons en provenance de pays plus aisés où les populations ne supportent plus ces images d’enfants sales, envahis de mouches, dont le visage et le corps sont infestés de furoncles.

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