La dénégation, l’attaque en règle contre tous les accusateurs de son fils est une tactique trop simpliste qui tente de sauver ce qui peut encore l’être, devant les faits graves et accablants soigneusement inscrits au passif du fils par des comptables scrupuleux qui ont pris le soin de bien se documenter, avant de prononcer leur sentence.
Cette tactique de la dénégation systématique est bien connue dans le milieu de la grande criminalité où l’aveu est interdit pour tout membre du clan pris dans le fait. Dès lors qu’on avoue, on met tout un système en danger, car souvent le repentir qui suit l’aveu, pour tenter de se donner la faveur des juges, provoque la débandade dans le repère des criminels mafieux.
Si le président de la République et le clan familial étaient un instant convaincus de l’innocence du fils dans les dossiers évoqués contre le ministre d’Etat Karim Wade, ils auraient vite fait de convoquer devant les tribunaux nationaux, en sachant pouvoir compter sur la mansuétude et la bienveillance des juges pour obtenir des décisions de condamnation très lourdes.
La famille Wade a prouvé par le passé qu’elle savait largement faire confiance à ces tribunaux nationaux et même aux juridictions de pays étrangers, pour laver son honneur que des gens envieux, aigris et revanchards tentent de ternir, en sapant par des calomnies la « réussite » du fils prodigue. Un fils un peu trop pleurnichard, au goût de beaucoup de Sénégalais qui croient à l’égalité de tous devant la loi et face à la charge publique.
Cessons d’écouter ces persifleurs qui nous divertissent : il est évident que si la famille du président était convaincue, comme le soutient le chef de l’Etat, que le fils était accusé à tort, les tribunaux n’auraient pas attendu trop longtemps pour être saisis de plainte pour diffamati on afin de rétablir la vérité.
L’épouse du président de la République avait annoncé la couleur dans une interview accordée au journaliste Pape Alé Niang, sur la chaîne de télévision 2STV : « j’ai demandé à mon fils de porter plainte systématiquement contre tous ceux qui véhiculent des contrevérités sur son compte… ». La famille n’est pas subitement saisie d’une magnanimité qui l’amènerait ainsi à passer à pertes toutes ces accusations et calomnies déversées sur Karim Wade par des citoyens naturellement méchants et envieux.
Et c’est la raison pour laquelle, quand le président de la République soutient, dans la plaidoirie prononcée en faveur de son fils, que toutes les accusations portées contre Karim Wade sont fausses, on est alors tenté de lui demander pourquoi les tribunaux n’ont pas été saisis, pour rétablir la vérité. Cette saisine était d’autant plus opportune que les accusations formulées ont souvent concerné des dépenses publiques parfois non autorisées par le parlement et qui ont mis en cause d’importantes sommes d’argent.
Abdoulaye Wade demande des preuves. Quand un organisme comme l’Agence pour la Régulation des Marchés Publics (ARMP) lui en fournit de la façon la plus formelle, il trouve des subterfuges pour contourner, en versant dans un formalisme de mauvais aloi. L’audit organisé par l’agence n’a pas été contradictoire, soutient-il. On perçoit dans son argumentation les futurs griefs qui seront demain retenus contre l’ARMP pour sacrifier ses membres. Souvenez-vous de la lettre envoyée à la défunte Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI), par la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, aux fins d’audition de ses responsables. Celle-ci avait conduit à la destitution du président de l’institution Macky Sall. Ceux qui, parmi nous, considèrent que les privilèges que le fils Karim Wade tire de sa situati on familiale sont démesurés, dénoncent et à juste raison, la trop grande propension de l’homme à se placer trop facilement sous la protection d’un père devenu trop chatouilleux, voire déraisonnable, du fait de l’âge sûrement, par rapport à tout ce qui touche à la sécurité et au confort d’une famille trop présente dans la conduite de l’Etat.
Les Sénégalais ne doutent pas. Pour eux, tous les faits reprochés à Karim Wade sont avérés. Ils doutent d’autant moins que le régime en place les a habitués, depuis son installation en avril 2000, à toute sorte de délinquance économique. Ces mêmes Sénégalais croient même qu’une infime partie de l’iceberg leur est dévoilée. Eux qui lisent la presse nationale quotidiennement restent convaincus que les accusateurs du fils du chef de l’Etat n’ont aucune autre raison de le mettre en cause, sinon celle d’éclairer la lanterne des citoyens qui demain pourraient être amenés, comme ils l’ont été dans le cas des élections locales à Dakar, à dire si le sieur Karim Wade mérite, comme le veut sa famille décidée à l’imposer aux Sénégalais, la confiance du peuple. La réponse est non. Evidemment ! Il n’empêche cependant, les informations qui leur sont fournies sur les agissements du fils du chef de l’Etat, conforteront davantage les Sénégalais dans leur refus de donner une légitimité à un coup de force voué de toutes les manières à un échec lamentable.
L’interview accordée à nos confrères de « Marianne » et les dénégations qu’elle véhicule sont pour la consommation des étrangers, les Français, notamment. C’est heureux que ceux qui veulent d’une succession monarchique au Sénégal pensent encore qu’il suffit que le projet soit adoubé par la France pour que tout aille comme sur des rails. Ils en oublient que s’il ne tenait qu’à la volonté de la France officielle Abdou Diouf n’aurait jamais été battu par l’opposant Abdoulaye Wade jugé peu sûr et au profil assez aventurier à l’époque, pour mériter un soutien de l’ancienne puissance coloniale. Contre la volonté de la France les Sénégalais avaient alors décidé de porter au pouvoir Abdoulaye Wade. En dépit des nombreux regrets qui habitent aujourd’hui beaucoup de Sénégalais, ce fut heureux que la dernière décision ait été celle des citoyens de ce pays, sans aucune ingérence étrangère.
Abdou Latif COULIBALY
Vive Latif! Que Dieu le Tout Puissant vous accorde une longue vie et une santé de fer! Comme vous et tant d’autres Sénégalais, je me bats tous les jours ,afin que Wade ne réussisse pas à nous imposer son fils dont nous ne voulonspas..les Sénégalais doivent comprendre que leur président n’ est qu´une marrionette entre les mains d´une raciste qui n a´de considération que pour elle.même et ses enfants. Le fils n’est qualifié pour nous gouverner,.car il ne parle aucune langue du pays. Ceux qui disent le contraire sont des malhônnetes. Nous préférons mourir que de nous laisser diriger par un moins- que- rien. A bon entendeur salut.
Le courage d`un seul homme suffit pour enreiller la mecanique aveugle de l`injustice,de l`inegalite.Le service de la verite est le plus dure des services.Le combat que Mr Abdou Latif Coulibaly est entreint de mener incombe tout patriote soucieu de l`avenir de son pays.Cet homme merite du respect et de la consideration pour nous jeunes futures responsables de notre destin.Le combat qu`il mene est le notre.A ces risques et perils il se sacrifit pour l`eclosion de la verite a tout moment et en tout lieu.Avec lui on peut toujour garder l`espoir qu`ìl ya chez nous des hommes et des femmes qui se soucient du bon deroulement de toutes choses qui caracterises la vie d`une nation.Nous preferons les veridiques aux streteurs quand l`argent a fini d`impose sa force la ou aucune vertus ne s`est preparee a le combatre…